Actualités
Retrouvez nos dernières publications.
Covid-19 : une fois la crise passée, l’immobilier sera la valeur refuge (JM Torr
Comment les adhérents de la FNAIM s’organisent-ils pour traverser cette crise ?
D’abord, je suis fier d’eux : tous ont suivi à la lettre notre consigne passée, le dimanche 15 mars 2020 de fermer nos près de 10 000 agences adhérentes, tout en demandant à leur dirigeant d’assurer une continuité de service. Cela a permis la poursuite des activités, à la fois en administration de biens et en syndic, deux métiers très importants pour notre profession. En conséquence, nos propriétaires ont été payés et nous avons solutionné des tas de petits problèmes avec nos locataires.
Évidemment, en transaction, la donne est différente. Alors que le marché restait porteur, l’activité, à partir du 15 mars, s’est brutalement arrêtée. Résultat : l’ensemble des forces de ventes de nos agences a été mis au télétravail, et va être mis au chômage partiel le temps de passer ce cap difficile. Mais globalement, j’ai noté, de la part de nos adhérents, à la fois agilité, confiance et digitalisation.
Vous avez déploré une certaine lenteur des notaires à authentifier les actes de ventes. Sont-ils suffisamment armés pour faire front ?
J’ai demandé à ce que les notaires n’interrompent pas leur service. Car derrière leur activité, il y a des vendeurs qui attendent leur argent. Il y a aussi des acquéreurs qui ont besoin d’emménager, car les déménagements ne sont pas interdits. Et il y a pour nos entreprises beaucoup de flux d’argent.
Les notaires, comme nous tous, ont été pris dans cette contradiction entre confinement et continuité de service. L’enjeu des notaires, c’est qu’ils sont les acteurs d’un service public, et que sur le terrain nous avons subi des interruptions brutales de service qui se sont révélées très préjudiciables et qui, à mon sens, n’étaient pas justifiées. Jean-François Humbert, président du Conseil supérieur du notariat, a pris des engagements de continuité de service. Tant mieux, nous sommes rassurés. Mais nous le vérifierons sur le terrain, car nous aurons très vite les retours de nos adhérents.
Certains métiers de l’immobilier traversent-ils cette crise économique moins difficilement que d’autres ?
De nos trois métiers, le syndic reste et restera peu affecté, si ce n’est un surcroît de travail, tant d’un point de vue administratif, juridique que commercial : les copropriétés sont, bien sûr, toujours habitées et les flux de charges doivent être payés.
Concernant l’administration de biens et la location, cette activité, sous l’angle de l’administration pure, va fonctionner correctement. Le parc locatif est soumis à très peu de mouvements. Tout est figé. Notons également que les paiements des loyers restent obligatoires et que sont uniquement suspendus ceux du secteur des entreprises. En revanche, en ce qui concerne les mouvements de locations, cela ne fonctionne plus. L’activité devrait redémarrer à partir de la fin de l’été.
Et quid des transactions ?
Le scenario de sortie de crise demeure très difficile à établir. Même si nous essayons de nous raccrocher à des expériences passées, nous vivons une situation hors du commun. J’ai personnellement vécu la crise de 1990, qui était une explosion de la bulle immobilière après laquelle le marché était resté atone pendant près de cinq ans. J’ai également connu le krach de 2008, qui a engendré un arrêt brutal des transactions - qui n’ont redécollé qu’au bout de douze mois.
Aujourd’hui, vendeurs et acquéreurs ont suspendu leurs décisions. Pour l’avenir proche, la crainte est de savoir si le monde bancaire va continuer à financer les projets de nos clients lorsqu’ils reprendront le chemin de nos agences. Il pourrait y avoir un problème d’allocation de ressources. Et peut-être l’instauration d’une certaine forme de sélectivité par les taux. La clé est là : si la crise dure un mois, nous...
VU A LA TELEVISION : Comptoir Immobilier de France
Notre collaboratrice Laura fera son show dès lundi 3 février 2020 dans une émission immobilière très connue du grand public en avant-soirée sur la 6e chaîne. Vous pouvez d’ores et déjà la retrouver sur la bande annonce de l’émission. Si vous n’avez pas la possibilité de la regarder lors de la diffusion, les replays seront accessibles… à volonté !
Mais là où Comptoir Immobilier de France tire son épingle du jeu c’est avec le groupe TF1 notamment grâce l’émission « Carrément bien(s) » diffusée sur TMC tous les matins de 7h à 7h30 et présentée par Bruno Waitzmann et Olivier Casado. L’émission revêt un caractère inédit puisqu’elle est l’unique émission de télé-achat immobilier au monde ! Le partenariat nous place officiellement en tant que consultant TV officiel de l’émission
Vous avez rendez-vous avec votre téléviseur. Vous aussi faites confiance à notre professionnalisme et notre force de diffusion !
Plus d'informations : contact@cif-immo.com 04 66 53 33 72
Rénover son logement en 2020 : le crédit d’impôt transformé en prime
Rénovation énergétique : le CITE remplacé par une prime forfaitaire
Comme indiqué dans le Projet de loi de finances pour 2020 (PLF 2020), le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) est, dès cette année, remplacé progressivement par une prime contemporaine à la réalisation des travaux. Réservée aux travaux de rénovation énergétique réalisés dans l’habitation principale des demandeurs, cette nouvelle prime baptisée « MaPrimeRénov’ », est versée par l'Agence nationale de l'habitat (Anah) dès la fin des travaux. Avec le CITE, il fallait attendre plus d'un an pour percevoir le bénéfice du crédit d'impôt. Précisons toutefois que cette nouvelle prime est réservée aux ménages modestes. Les 40 % de ménages les plus modestes y ont accès dès cette année, tandis que les ménages aux revenus intermédiaires bénéficient encore du CITE en 2020, avant de basculer vers la nouvelle prime en 2021. En revanche, les 20 % de ménages les plus aisés ne peuvent pas bénéficier de la nouvelle prime en 2020, ni du CITE. Pour un ménage modeste de 2 personnes, le plafond des ressources est fixé à 36 792 € par an en Ile-de-France et 27 896 € dans les autres régions. Pour un foyer très modeste de 2 personnes, le plafond est fixé à 30 225 € par an en Ile-de-France et 21 760 € ailleurs.
Les plafonds des revenus pour les ménages modestes éligibles à la prime
Composition du ménage |
Ile-de-France |
Autres régions |
1 |
25 068 € |
19 074 € |
2 |
36 792 € |
27 896 € |
3 |
44 188 € |
33 547 € |
4 |
51 597 € |
39 192 € |
5 |
59 026 € |
44 860 € |
Par personne supplémentaire |
+ 7 422 € |
+ 5 651 € |
CHIFFRES CLÉS
La suppression définitive du Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) interviendra le 1er janvier 2021.
Prime à la rénovation énergétique : un montant qui varie selon les revenus
La nouvelle prime à la rénovation énergétique est plafonnée à 20 000 € par ménage. Elle concerne un bouquet de travaux pouvant être réalisés sur une période allant de 1 à 5 ans. Alors que le montant du CITE était déterminé selon la valeur des travaux, le montant de la « MaPrimeRénov’ » est déterminé en fonction de l’efficacité énergétique des travaux réalisés et des revenus des demandeurs. Par exemple, pour l’installation d’une chaudière à granulés, les ménages très modestes peuvent bénéficier d’une prime de 10 000 €, les ménages modestes d’une prime de 8 000 € et les ménages intermédiaires d’une prime de 4 000 €. La prime permet de financer de nombreux travaux d’isolation, de ventilation ou de changement de mode de chauffage, ainsi que la réalisation d’un audit énergétique. Pour bénéficier de MaPrimeRénov’, il faut que le logement ait été construit il y a plus de 2 ans et que les travaux soient réalisés par une entreprise Reconnue garante de l’environnement (RGE). Des aides locales et les certificats...
IMMOBILIER : AVEC PLUS D’UN MILLION DE TRANSACTIONS EN 2019, LES PRIX S’ENVOLENT
Il fait bon être propriétaire d’un bien ancien en France. D’après le bilan immobilier publié le 10 décembre par le Conseil supérieur du notariat, organisme représentant l’ensemble des notaires de France, le volume de transactions immobilières a dépassé le million en 2019. 1,059 million pour être précis, soit plus de 10% d’augmentation par rapport à 2018. Un record qui s’est naturellement accompagnée d’une nouvelle hausse des indices de prix : +4% pour les appartement et 2,5% pour les maisons au troisième trimestre 2019 par à la même période un an plus tôt.
Cette inflation devrait même se poursuivre au quatrième trimestre 2019, portant la hausse annuelle à environ 5,5% sur l’ensemble de la France. Pour établir leurs prévisions, les notaires se sont fondés sur les avants contrats (promesses de vente) enregistrés depuis plusieurs semaines.
+10% à Nantes et Lyon
Un dynamisme porté essentiellement par des taux de crédit historiquement bas - 1,14% toute durée confondue selon l’observatoire Crédit Logement CSA - qui permettent aux acheteurs de "supporter la hausse des prix", rappellent les notaires. "Il n’a jamais été aussi facile de financer l’achat d’une maison ou d’un appartement", abondent-ils. Ainsi, en dehors de la région francilienne, un appartement ancien sur deux se vend plus de 125.000 euros, une maison sur deux plus de de 165.000 euros. Côté surface, un emprunt sur 20 ans permet de s'offrir un appartement de 56 mètres carrés (800 euros de mensualité) et une maison de 154 mètres carrés (1.300 euros de mensualité), deux valeurs stables sur un an.
Certaines grands centres ont évidemment profité de cette conjoncture davantage que d’autres. Sur un an (*), un appartement lyonnais a ainsi vu sa valeur bondir de 10,3% à 4.320 euros le mètre carré. Nantes ( +10,1% à 3.150 euros) Saint-Etienne (+7,7% à 930 euros), Rennes (+7,6% à 2.750 euros) et Paris (+6,3% à 9.890 euros le mètre carré). Seul Reims recul dans la liste des notaires (-2,7% à 2.000 euros). Pour les maisons, Nantes (+7%), Paris et Bordeaux (+5% chacun) enregistrent les plus fortes progressions.
Quelle est la valeur d’un compromis de vente conclu sous la forme électronique ?
Le compromis de vente peut être conclu électroniquement
L’article 1174 du code civil dispose que lorsqu'un écrit est exigé pour la validité d'un contrat, il peut être établi et conservé sous forme électronique dans le respect de certaines conditions. Attention, certains actes échappent toutefois à l’ère de l’électronique. Les actes relatifs au droit de la famille et aux successions répondent à un formalisme strict et ne peuvent pas faire l’objet d’une signature électronique ainsi que les actes relevant des suretés personnelles ou réelles (comme un engagement de caution solidaire par exemple) qui ne peuvent pas faire l’objet d’une signature électronique.
Lorsqu'est exigée une mention écrite de la main même de celui qui s'oblige (comme par exemple un compromis de vente rédigé par l’intermédiaire d’un professionnel puis remis en mains propres), ce dernier peut l'apposer sous forme électronique si les conditions de cette apposition sont de nature à garantir qu'elle ne peut être effectuée que par lui-même.
Quelle est la valeur d’un contrat signé électroniquement ?
L'écrit électronique a la même valeur que l'écrit sur support papier, sous certaines conditions : son auteur doit être parfaitement identifié. Le contrat doit également être conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité. La signature électronique consiste en l'usage d'un procédé fiable d'identification. La fiabilité de ce procédé est présumée, jusqu'à preuve contraire, lorsque la signature électronique est créée, l'identité du signataire assurée et l'intégrité de l'acte garantie.
RÉFÉRENCES JURIDIQUES
- Articles 1174, 1175, 1366, 1367 et 1369 du code civil.
Combien votre voisin a-t-il vendu sa maison ?
Top 4 des solutions pour augmenter la valeur de votre bien immobilier
Rénovez les pièces stratégiques pour vendre
L'état de certaines pièces peut être décisif pour conclure une vente immobilière. C'est le cas des pièces techniques telles que la cuisine ou la salle de bains. Des pièces dont la rénovation coûte souvent cher et qui peuvent faire fuir les acquéreurs si elles ne sont plus au goût du jour... voire vétustes.
Ces rénovations vous permettront d'ailleurs de profiter d'un logement en bon état tant que vous l'habiterez mais aussi de faire de belles photos pour votre annonce immobilière. Car, on le rappelle, une annonce immobilière avec de belles photos est un must pour que des acquéreurs se déplacent pour visiter votre bien immobilier.
En outre, "il est beaucoup plus agréable de vivre dans une maison rénovée", explique Jean-Christophe, qui vient de rénover ses deux salles de bains et sa cuisine dans sa maison dans le but de la vendre. "Refaire ces pièces nous permettra de vendre au prix du marché, de présenter un logement au goût du jour et sain. Je pense que c'est un excellent investissement qui peut peut-être nous aider à faire une petite plus-value à la vente. D'autant qu'on peut faire un peu de home staging dans les autres pièces de la maison pour réduire les coûts de rénovation", poursuit-il.
Refaire la salle de bain pour vendre
La salle de bains est en effet une des pièces maîtresses d'un logement. Avec la cuisine, elle retiendra toute l'attention des acquéreurs dont les attentes peuvent varier : double vasque, baignoire, douche italienne, wc séparés... mais qui rechercheront globalement la même chose : ne pas faire de travaux trop importants dans cette pièce technique et poser leurs valises une fois l'acte de vente signé.
En effet, rénover entièrement une salle de bains peut coûter très cher selon le niveau de finition et de sa superficie. En moyenne, les prix d'une rénovation complète vont de 400 euros/m2 à 1200 euros/m2.
Refaire la cuisine pour vendre
Même s'il s'agit de l'aménagement d'une petite cuisine, refaire sa cuisine dans le but de préparer la vente est une astuce pour donner de la valeur à votre bien immobilier.
Et comme pour une salle de bains, les prix de rénovation complète pour une cuisine varient de 400 euros à 1200 euros environ par m2 selon les matériaux choisis.
Ces deux rénovations donneront de la valeur et/ou du cachet à votre logement. Un bien immobilier refait à neuf pouvant se vendre plus cher qu'un autre nécessitant d'importants travaux.
Agrandissez la surface habitable
Autre astuce pour augmenter la valeur de votre logement: agrandir ce dernier en aménageant les combles ou en créant un souplex cosy par exemple.
Le prix de vente étant calculé sur le prix au m2, créer une pièce supplémentaire valorisera votre bien. Attention toutefois, puisque la taxe foncière basée sur la superficie habitable du bien augmentera également.
Bien situé dans une zone avec PLU
Des autorisations sont nécessaires si vous souhaitez agrandir votre maison de plus de 40m2 si votre logement est situé dans une zone dotée d'un PLU (un plan local d'urbanisme). Si la surface totale atteint 150m2 vous devrez avoir recours à un architecte et obtenir un permis de construire de la mairie.
Une déclaration préalable de travaux suffit pour les agrandissements de moins de 40m2 si la surface totale n'excède pas 150m2 après agrandissement.
Bien dans une zone sans PLU
Si vous n'êtes pas situé dans une zone PLU, vous devrez déposer un permis de construire pour tout agrandissement de plus de 20m2.
Et si vous envisagez de surélever la maison, vous devrez vos renseigner en amont auprès du service d'urbanisme de votre commune.
Une extension de maison peut coûter de 500 euros/m2 à plus de 2000 euros/m2 selon la structure choisie, l'artisan, la complexité du chantier, les matériaux...
Installez des équipements coup de cœur
Selon la zone où vous habitez, l'installation d'équipements coup de coeur pourra donner un coup...
Construction : comment vérifier la qualité du sol de mon terrain ?
Construire sa maison : comment vérifier la qualité du sol du terrain ?
Vous pensez avoir déniché le terrain idéal pour construire votre nouvelle maison ? Sachez toutefois que tant qu’aucune étude de sol n'a été réalisée, des doutes subsistent sur la nature du terrain. En construisant votre maison sur des fondations classiques, sans effectuer d’étude de sol au préalable, vous risquez de voir votre habitation se détériorer en quelques années. Il est donc préférable de faire réaliser une étude de sol, aussi appelée G12, afin de connaître la nature du terrain sur plusieurs mètres de profondeur, et le type de fondation pouvant y être créé. Cette étude vous permettra notamment de savoir le budget que vous devrez consacrer à la création des fondations. L’étude de sol doit être réalisée par un géotechnicien, obligatoirement titulaire d’une assurance. Pour le vérifier, n’hésitez pas à lui demander une copie de son attestation d’assurance. S'il existe des études de sol autres que la G12, seule celle-ci vous protège puisqu'elle engage la responsabilité du professionnel qui la réalise grâce à l'assurance dommages-ouvrage.
CONSEIL SELOGER
Ne pas faire une étude du sol, c’est prendre le risque de devoir réaliser des réparations onéreuses à moyen terme.
L'étude de sol est-elle obligatoire ?
Si elle est fortement recommandée pour éviter les mauvaises surprises, l’étude de sol n’est pas toujours obligatoire. Elle l’est toutefois dans certains secteurs à risques (sismique, glissement de terrain, submersion…) concernées par un Plan de Prévention des Risques (P.P.R). La loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) de 2018 a également rendu obligatoire l’étude de sol dans certaines zones présentant un risque lié à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Ces zones sont définies par arrêté ministériel. Si votre terrain n’a pas encore fait l’objet d’une étude de sol, demandez à votre mairie si elle est obligatoire ou non. Si ce n’est pas le cas, il est conseillé de prévoir une clause suspensive dans l’acte de vente afin de pouvoir résilier la vente si l’étude de terrain réalisée par la suite révèle un surcoût de fondation très important lié à la qualité du terrain. Précisons que si vous voulez souscrire une assurance dommages-ouvrage, qui finance les travaux de réparation pendant 10 ans, l’étude de sol est souvent réclamée par l’assureur.
BON À SAVOIR
L’étude du sol se déroule en plusieurs étapes : les fouilles et les mesures de la résistance du sol, le calcul du frottement, les tests en laboratoire pour déterminer la teneur en argile et en eau du sol, etc.
Qui doit prendre en charge l'étude de sol ?
Si vous signez un Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI) avec fourniture de plan, c’est au constructeur de faire réaliser l’étude de sol si celle-ci est obligatoire. En effet, la loi précise qu’un constructeur professionnel ne peut construire une maison sans se préoccuper de la bonne ou mauvaise qualité du sol. L’article R. 231-5 du Code de la Construction et de l’Habitation (CCH) indique que le prix convenu inclut, s'il y a lieu, les frais d'étude du terrain pour l'implantation du bâtiment. Le constructeur ne peut donc, en aucune manière, vous demander des frais supplémentaires. La réalisation de l’étude de sol doit être mentionnée dans le CCMI. Si vous avez opté pour l’auto-construction, ce sera toutefois à vous de prendre en charge l’étude de sol. Le prix d’une étude de sol est libre et varie en fonction de la pente, de la superficie du terrain, du plan de construction et de la situation géographique. Le coût de cette étude peut donc aller de 500 à 2 000 €. Il est important de démarcher plusieurs géotechniciens...
VEFA : faut-il payer la totalité du bien lors de la signature du contrat de rése
Contrat de réservation : l'acheteur doit juste verser un dépôt de garantie
Dans le cadre de l’achat d’un logement neuf en VEFA (Vente en l'état futur d'achèvement), c’est-à-dire sur plan, le promoteur ne peut pas vous demander de payer la totalité du prix du bien lors de la signature du contrat de réservation. À cette étape, vous devez seulement verser un dépôt de garantie dont le montant est calculé en fonction du délai prévisionnel de signature de l'acte de vente définitif. Le montant est limité à 5 % du prix de vente si le délai prévisionnel de signature est inférieur ou égal à 1 an. Si le délai prévisionnel est compris entre 1 et 2 ans, le montant du dépôt de garantie est limité à 2 % du prix prévisionnel de vente. Si le délai est supérieur à 2 ans, aucun dépôt de garantie ne peut vous être demandé. Précisons qu’à ce stade, vous ne courez aucun risque en cas de faillite du promoteur immobilier puisque le dépôt est versé sur un compte à votre nom dans une banque ou chez un notaire. Le promoteur ne peut pas encaisser le chèque, sous peine de nullité du contrat de réservation.
Dans l'immobilier neuf, le paiement d'un logement est échelonné
Lors de l'achat d'un logement neuf sur plan, le contrat prévoit, après le versement du dépôt de garantie, un échelonnement des paiements, en fonction de l'avancement des travaux. L’échéancier des paiements vous est présenté lors de la signature de l’acte authentique de vente chez le notaire, soit quelques mois après la signature du contrat de réservation. Les pourcentages maximaux que peut vous réclamer le promoteur à chaque étape de la construction sont fixés par la loi : 35 % à l'achèvement des fondations, 70 % à la mise « hors d'eau », c'est-à-dire après la mise en place de la toiture et des murs et 95 % du prix à l'achèvement des travaux. Le promoteur peut toutefois prévoir des versements intermédiaires, sous réserve de respecter ces pourcentages plafonds. Il vous restera donc à payer 5 % à la mise à disposition du logement, sauf en cas de réserves pour défauts de conformité. Si vous avez contracté un prêt immobilier pour financer l'achat de votre logement neuf, la banque débloquera les sommes au fur et à mesure des appels de fonds.
BON À SAVOIR
La loi prévoit des pénalités en cas de retard de paiement lors des appels de fonds du promoteur.
Ce qu’il faut savoir sur le contrat de réservation
Le contrat de réservation vous permet de réserver le logement de votre choix auprès du promoteur, mais il n'est pas obligatoire. Ce contrat liste l’ensemble des conditions de la vente : il doit mentionner la surface habitable approximative, le nombre de pièces principales et la nature des pièces secondaires, la situation du logement dans l'immeuble, le prix prévisionnel de vente et les conditions de révision, un descriptif des qualités techniques de la construction (matériaux utilisés, équipements, etc.) ainsi que la date prévue pour la signature du contrat de vente définitif. Le contrat de réservation vous engage pour l’achat du logement. Vous disposez cependant de 10 jours après la signature pour renoncer à l’achat sans motif, tout en récupérant votre dépôt de garantie. Au-delà des 10 jours du délai de rétractation, la loi prévoit le remboursement de l’intégralité du dépôt de garantie si la vente ne peut pas se faire en raison du non-respect du contrat de réservation, comme un retard de livraison, un prix définitif excédant de plus de 5 % le prix prévisionnel ou la non-obtention du prêt immobilier.
La réforme de la taxe foncière sera effective à partir de 2026
La réforme de la taxe foncière, qui passera par une révision des valeurs locatives des logements servant de base à son calcul, sera effective "à partir de 2026", selon le projet de budget 2020. La taxe foncière est un impôt local, payé par les propriétaires, dont les recettes reviennent actuellement aux collectivités locales. Elle repose sur une valeur donnée aux logements en fonction de leur degré de confort.
Mais les critères d'appréciation de ce confort, qui datent de 1970, ont souvent été critiqués pour leur obsolescence, en particulier par la Cour des comptes. Des logements très anciens des centres-villes dont l'état réel n'a pas été actualisé sont ainsi beaucoup moins fiscalisés que des logements plus récents, ou datant même des années 60 qui étaient considérés à l'époque comme un sommet de confort mais ne le sont plus aujourd'hui alors que les normes d'habitat ont évolué.
130.000 foyers concernés par une hausse cette année
Les propriétaires sont toutefois tenus de déclarer certains changements dans leur logement, une déclaration qui entraîne une révision de la valeur locative. Cette année par exemple, 130.000 foyers fiscaux ont vu leur taxe foncière augmenter pour cette raison, a indiqué récemment le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin. Plusieurs fois envisagée, la réforme en profondeur des valeurs locatives est potentiellement explosive car elle pourrait entraîner une forte augmentation de taxe foncière pour certains propriétaires. Le gouvernement a donc décidé de se donner du temps. La révision des bases locatives sera bien lancée dans le projet de loi de finances 2020 mais elle "produira ses premiers effets sur l'imposition foncière à partir de 2026", indique Bercy. Ses effets "seront lissés sur une longue période pluriannuelle", ajoute encore le ministère dans le document de présentation du projet de budget, qui précise que cette réforme se fera "à prélèvement constant".
Avec AFP
« Les modèles transactionnels nous inspirent »
Comment se porte la catégorie dédiée à l’immobilier ?
L’immobilier reste le premier univers du portail Leboncoin juste devant l’automobile. C’est la locomotive du groupe puisqu’elle enregistre, en septembre, 12 millions de visiteurs uniques par mois contre 11,3 millions en septembre 2018, selon Médiamétrie. La catégorie dédiée à l’immobilier neuf, qui a été lancée en 2018, est un franc succès : en presque deux ans, le nombre d’annonceurs a été multiplié par 4, les visites par 15 et les contacts par 30. Cela s’explique aussi par le fait que l’immobilier est un marché vertueux, porté par une forte progression des transactions dans l’ancien dans les centres villes et une forte évolution des prix au m2. Il y a deux ans, en octobre 2017, Leboncoin a racheté À Vendre À Louer, un portail plus traditionnel, donc plus proche des attentes des agents immobiliers. En plus de nous permettre de gagner des parts de marché, cette acquisition nous a aidé à capter l’attention des professionnels du secteur.
Quelles synergies ont jusqu’ici été développées entre les deux portails ?
Il est dans notre intérêt de garder les deux marques distinctes car elles correspondent à deux contextes d’usage différents et à deux forces : la puissance pour Leboncoin et l’affinité pour À Vendre À Louer. Pour autant, nous développons autant de synergies que possible. Sur le volet commercial, Leboncoin et À Vendre À Louer disposent désormais d’une régie commune. Les équipes liées à la communication, au marketing et à la finance sont, elles aussi, partagées. Sur le volet fonctionnel, d’autres synergies devraient être mises en place : nous lancerons, dans quelques semaines, un back office commun, qui permettra à nos clients de gérer leurs annonces depuis un seul et même espace.
Quelles sont vos ambitions pour À Vendre À Louer ?
Nous voulons faire de ce portail une référence en matière d’immobilier en France. C’est bien parti puisque son audience croît rapidement : en juillet 2019, il enregistrait 3 millions de visiteurs uniques, contre 2 millions en mai 2018, d’après Médiamétrie. Dans cette optique, nous avons changé sa charte graphique afin qu’il colle davantage aux goûts de ses utilisateurs. Le design est à la fois plus moderne et plus urbain. Nous avons également développé davantage de services mobiles tournés vers la géolocalisation, le partage d’informations locales et contextuelles, le calcul d’itinéraires entre le domicile et le travail. Ce sont des fonctionnalités que nous étendrons ensuite sur Leboncoin.
Quelles sont vos axes de travail pour la catégorie dédiée à l’immobilier ?
Nous travaillons beaucoup sur la géolocalisation. Depuis que l’évaluation immobilière est disponible en open source (NDLR : la direction générale des finances publiques a rendue sa base DVF publique le 24 avril 2019), il y a davantage de transparence sur le sujet. Nous réfléchissons au développement d’un outil permettant de mieux estimer la valeur immobilière d’un bien. Nous nous intéressons également au modèle de l’Argus, que nous venons d’acquérir et qui permet de collecter des estimations et de proposer des leads qualifiés aux clients. Notre second axe de travail porte sur la data. Nous souhaitons que les agents immobiliers puissent accéder à davantage de données pour mieux piloter la diffusion de leurs annonces, mais aussi qu’ils visualisent les biens considérés comme concurrentiels par rapport aux leurs.
Le rachat de MeilleursAgents par le groupe Axel Springer influence-t-il votre road map ?
Nous évoluons dans un milieu concurrentiel actif et nous observons les mouvements de marché avec attention. En ce qui concerne le rachat de MeilleursAgents, nous notons la valeur transactionnelle de l’opération (NDLR : MeilleursAgents a été racheté 200 millions d’euros), qui est significative. Pour autant, ces mouvements ne changent pas notre road map. Les levées de fonds qui se bouclent aux États-Unis nous inspirent davantage. Au Brésil, la start-up Quinto Andar a par exemple levé l’équivalent de...
Un indicateur de loyer dans chaque commune
Il souhaite étudier tous les marchés locatifs du territoire. Pour l’heure, 28 Observatoires Locaux des Loyers ont été mis en place dans les agglomérations de zones tendues. Ces derniers couvrent une grosse moitié du parc privé de l’hexagone.
Le reste du territoire, moins urbanisé, mérite une information plus qualifiée. Pour ce faire, le Ministère a sollicité 4 experts en modélisation.
Kassoum Ayouba, Marie Breuillé, Camille Grivault et Julie Le Gallo ont en effet pour mission d’exploiter les données de grands opérateurs du marché (Century 21, SeLoger, pap.fr et bientôt leboncoin) afin de déterminer le niveau du loyer par type de bien ainsi que son évolution dans n’importe quel petit coin de France.
Location longue durée ou location touristique : quelle est la formule la plus ad
Propriétaire d’un appartement de deux pièces situé sur la butte Montmartre à Paris, Ariane a récemment pris un poste à Singapour qui l’éloigne de la capitale plusieurs mois d’affilée. « Je cherche à louer mon appartement, mais est-il préférable de le louer en courte durée sur les plates-formes de locations comme Airbnb, Abritel-HomeAway, ou sur une durée plus longue », s’interroge Ariane.
Pour Flatlooker, agence de gestion locative, la location longue durée s’avère plus intéressante. Une nuitée par l’intermédiaire d’une plate-forme pour un appartement de 30 m2 coûte en moyenne 100 euros et peut donc rapporter jusqu’à 12 000 euros par an pour une location de 120 jours.
La loi portant Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 fixe, en effet, cette limite de 120 jours au-delà de laquelle le logement n’est plus considéré comme une résidence principale. Le logement devient alors un meublé de tourisme et d’autres types d’autorisations sont nécessaires pour le mettre en location dans dix-huit villes en France (voir la note en bas de cette article).
Lorsque le logement est loué meublé pour une plus longue durée, l’appartement est considéré comme le logement principal du locataire. Dans ce cas, le loyer moyen hors charge à Paris est de 36 euros par mois par m2, soit un revenu annuel de 12 900 euros. Dans certains arrondissements, la location saisonnière peut générer en quatre mois l’équivalent de 70 % à 80 % du revenu net que rapporte une location classique en un an. « Vu de cette façon, la location de courte durée semble beaucoup plus intéressante. Mais attention aux frais ! », prévient Jean de Balincourt, PDG de Lokizi, spécialiste de la location meublée de longue durée.
Des frais plus élevés en location courte
En effet, avec une location touristique de courte durée, les frais de ménage, de lavage du linge, de conciergerie nécessaire, par exemple pour remettre les clés au locataire, sont très élevés. S’ajoutent aussi les factures d’électricité, de chauffage ou les charges de copropriété restant à la charge du propriétaire. La taxe d’habitation est également assumée par ce dernier en sus de la taxe foncière. Au total, Flatlooker estime que ces frais se montent à plus de 7 000 euros par an pour un appartement de 30 m2.
Au contraire, dans le cas d’une location longue durée, la loi du 6 juillet 1989 régit les rapports locatifs et le propriétaire peut facturer au locataire la consommation d’eau, d’électricité de chauffage et même une partie des charges de copropriété comme le contrat d’ascenseur par exemple. Le locataire règle aussi la taxe d’habitation ou d’enlèvement des ordures ménagères. Au total, les frais d’une location du même appartement de 30m2 se montent à un peu plus de 4 000 euros sur l’année.
Attention à la fiscalité
Enfin, le régime fiscal du meublé longue durée est plus favorable car les frais et les travaux restant à la charge du propriétaire sont déductibles des loyers perçus ce qui n’est pas le cas pour les locations touristiques.
Sur l’année, après impôts et déduction des frais, le propriétaire gagne entre 4 000 et 5 000 euros de plus pour une location longue durée, selon Nicolas Parisot cofondateur de Flatlooker. L’écart est encore plus important avec des arrondissements comme le XVe, le XIX ou XXe qui sont peu demandés par les touristes et proposent des nuitées moins chères. Le revenu net d’impôt pour une location classique est de 6 810 euros par an, contre 2 150 euros pour une location touristique dans le XXe arrondissement.
Reste que le choix entre les deux systèmes de location ne repose pas uniquement sur la rentabilité : dans le cadre d’une location longue durée, il est impossible de récupérer son appartement ou sa maison pour quelques jours, il faudra attendre la fin du bail. « Les propriétaires présents sur notre plate-forme et qui louent régulièrement leur bien gagnent en moyenne 12 500 euros par an...
Le Sénat propose de créer une police spéciale pour l'habitat insalubre
Ce mercredi 29 mai 2019, la commission des affaires économiques du Sénat a proposé de créer une police spéciale chargée de traiter les cas d'habitat insalubre ou dangereux. Les parlementaires se basent en fait sur les principales orientations retenues pour la proposition de loi "visant à améliorer la lutte contre l'habitat insalubre ou dangereux", déposée par le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Bruno Gilles suite au drame de la rue d'Aubagne, à Marseille, le 5 novembre 2018. De même, la commission se fonde sur les observations recueillies lors de ses auditions et de ses déplacements, pour finalement recentrer ses propositions autour de 4 axes : renforcer la prévention de l'insalubrité et la dangerosité des immeubles ; clarifier, simplifier et accélérer les procédures en matière d'habitat insalubre ou dangereux par la création d'une police spéciale du logement ; octroyer de nouveaux pouvoirs aux élus locaux pour mieux lutter contre l'habitat indigne ; et renforcer les sanctions à l'encontre des marchands de sommeil.
"La lutte contre l'habitat indigne doit être une priorité nationale. Nous devons arrêter de tergiverser et agir", a indiqué Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice LR des Bouches-du-Rhône, membre de la commission des affaires économiques et rapporteure de la proposition de loi citée plus haut. "Le Sénat pose la première pierre à l'édifice en créant une police spéciale du logement. Cette police traitera selon une procédure identique de l'ensemble des cas de dégradation de l'habitat. Il revient désormais au Gouvernement de compléter cette réforme en séance publique afin de confier cette police au président de l'EPCI [Etablissement public de coopération intercommunale, ndlr], ou au maire lorsque ce dernier demande à conserver ses pouvoirs en la matière."
Le texte proposé par Bruno Gilles doit être examiné en séance publique par la Haute assemblée à partir du mardi 11 juin prochain. "Le Sénat a souhaité contribuer à la clarification, à la simplification et à l'accélération des procédures en matière de lutte contre l'habitat indigne", ajoute la présidente de la commission, Sophie Primas (LR, Yvelines). "Mais l'habitat indigne c'est aussi et peut-être avant tout un problème de coordination des pouvoirs publics sur le terrain et des moyens financiers insuffisants. Nous devons collectivement faire un effort pour éradiquer ce phénomène qui touche l'ensemble du territoire, le milieu urbain comme le milieu rural."
Que veut dire : prix net vendeur ?
Prix net vendeur : le calcul du vrai prix de son logement
Lorsqu’une personne met en vente son logement avec l’aide d’une agence immobilière, elle fixe alors un prix de vente. Mais sur ce prix déterminé, l’intégralité du montant ne part pas dans la poche du vendeur à l’issue de la vente. On distingue en effet le prix de vente FAI, c’est-à-dire frais d'agence inclus, et le prix net vendeur, à savoir le montant que le vendeur va réellement encaisser à l’issue de la vente de son bien. Ainsi, le prix net vendeur correspond au montant réellement touché par le vendeur, et il se distingue du prix FAI, qui correspond au prix net vendeur + les frais d’agence. Ainsi, le prix net vendeur et le montant des frais d’agence sont étroitement liés, et il est bien évident que le plus la commission de l’agence immobilière sera élevée, et plus le prix net vendeur sera important, et inversement. Notez que les frais d’agence, qui correspondent aux honoraires perçus par l’agent immobilier s’il vend votre logement, ne sont pas encadrés par la loi. En général, ces frais s’élèvent entre 5 et 8 % du prix net vendeur.
Exemple
• Lors de la vente d'un bien immobilier, le prix net vendeur est fixé à 200 000 €.
• Les frais d’agence sont de 6 % du prix, ce qui correspond à 12 000 €.
• Le prix FAI est donc de 212 000 €.
Prix net vendeur : les frais de notaire
Et les frais d'acte appelés à tort frais de notaire dans tout ça ? Ils sont payés par l’acquéreur, et s’ajoutent au prix FAI. Ainsi, lorsque vous signez le compromis de vente avec l’acquéreur, le prix qui apparaît est donc le prix net vendeur + les frais d’agence + les frais de notaire. Ces frais s’élèvent en général à 7-8 % du prix du bien immobilier, et ils sont calculés sur la base du prix FAI. Si l’on reprend l’exemple précédent, il s’agit donc de réaliser le calcul suivant :
• Pour un logement dont le prix net vendeur est fixé à 200 000 €, et dont les frais d’agence s’élèvent à 6 %, le prix FAI est donc de 212 000 €.
• Si les frais de notaire s’élèvent à 7 %, le montant qui s’ajoute au prix FAI payé par l’acquéreur est de 14 840 €.
• Le montant total que l’acquéreur devra débourser pour acheter le logement est de 226 840 €.
L'acquéreur peut obtenir une diminution des frais de notaire
Il est possible pour l’acquéreur de diminuer le montant des frais de notaire, en versant directement à l’agent immobilier, en charge de la vente, les frais d'agence. Pour que l’acquéreur puisse bénéficier de cette option, celle-ci doit être inscrite dans le mandat de vente. Avec ce scénario, c’est donc le prix net vendeur qui est mentionné dans le compromis de vente et l’acte de vente authentique comme prix à régler par l’acquéreur. Dans ce cas, les frais de notaire s’appliquent au prix net vendeur, et non au prix FAI, ce qui permet à l’acquéreur de réaliser des économies. Si l’on reprend l’exemple précédent, on réalise donc le calcul suivant :
• Le prix net vendeur est de 200 000 €.
• Les frais de notaire de 7 % calculés sur la base du prix net vendeur sont de 14 000 €.
• Ainsi, le prix total à régler par l’acquéreur lors de la signature de l’acte de vente est de 224 000 €, ce qui représente une économie de 2 840 €.
Bon à savoir
Certaines agences appliquent un montant minimum d'honoraires situé entre 5 000 et 6 000 €.
Prix net vendeur : obtenez une diminution des frais d’agence
Si l’acquéreur peut obtenir une petite diminution...
Immobilier neuf : pourquoi les prix ne baisseront pas cette année
Après avoir marqué un net coup d'arrêt l'an passé, le marché de la construction de logements neufs peine à rebondir en ce début d'année, déplore Philippe Jung, directeur général du groupe Demathieu Bard immobilier, au mirco du "Grand rendez-vous de l’immobilier" (Capital / Radio immo) du mois de février. D'après ce promoteur national qui réalise près de 1.200 logements par an, plusieurs éléments continuent à bloquer conjointement le marché. Plusieurs mois après les élections municipales, les lancements de nouveaux programmes restent bloqués par un certain nombre d'élus. Sans compter que la crise économique et sanitaire risque encore de peser sur les projets d'achats des particuliers dans les mois à venir...
Dans ce contexte de raréfaction de l'offre, et même si la demande décline, les prix ne baisseront pas, prédit Philippe Jung. Ce d'autant que la nouvelle norme environnementale RE2020, qui doit progressivement entrer en vigueur l'an prochain, pèsera inévitablement sur les coûts de construction des nouveaux programmes...
Usufruit : définition et droits
Définition de l'usufruit
La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements (article 544 du Code civil).Ce droit est divisé en trois éléments :
l'abusus (ou nue-propriété) désigne la possession du bien au titre de propriétaire,
l'usus correspond au droit de disposer du bien,
le fructus celui d'en percevoir les fruits.
La réunion de l’usus et du fructus désigne l'usufruit.
L'usufruit permet ainsi à l'usufruitier de disposer du bien et de percevoir les revenus associés. Mais il n'est pas le propriétaire du bien car non titulaire de l'abusus. Ainsi, il n'a pas le droit de vendre le bien, ni de le donner et encore moins de le détruire.
L'usufruit prend fin à la mort de son titulaire (l'usufruitier) ou à la fin de la période pour laquelle il a été accordé contractuellement (article 617 du Code civil).
Différents types d’usufruit
II existe des usufruits différents, adaptables selon la situation des personnes concernées.
L'usufruit successif
Le propriétaire d'un bien peut transmettre l'usufruit sur ce bien à un tiers, par donation ou par testament, lequel devient alors l’usufruitier.
Cette transmission peut être assortie d'une clause d'usufruit successif. Concrètement, si l'usufruitier décède avant le terme convenu de l'usufruit, ce droit est automatiquement transmis à une autre personne. En pratique, on parle de “réversion de l'usufruit” ou d'”usufruit éventuel” : le second bénéficiaire ne recevant l'usufruit qu'au décès du premier usufruitier avant le terme convenu.
Dans la pratique, le notaire prévoit souvent des donations avec usufruit successif au profit du survivant des donateurs. Cela permet de conserver un bien dans une famille et d'anticiper fiscalement une transmission de patrimoine.
Selon une jurisprudence constante, (C.cass. civ.1., 03/10/2000, n°98-21.969) le droit du second usufruitier lui est définitivement acquis “dès le jour de l'acte comportant la clause d'usufruit successif”.
A noter : dans le cadre d’une donation-partage transgénérationnelle, les grands-parents peuvent donner la nue-propriété à leurs petits-enfants et conserver l’usufruit en prévoyant un usufruit successif au profit de la seconde génération. Au décès des grands-parents, l’usufruit revient alors aux enfants et non directement aux petits-enfants.
L'usufruit temporaire
L'usufruit temporaire consiste pour le propriétaire d'un bien à transmettre, à un tiers déterminé, le droit d'user d'un bien et d'en percevoir les fruits pendant une durée déterminée, tout en conservant la nue-propriété dudit bien.
Tant que dure l'usufruit temporaire, son bénéficiaire peut, par exemple, habiter le bien ainsi donné et en percevoir les revenus si ce dernier est loué.
Au terme de la donation d'usufruit temporaire, le donateur redevient plein propriétaire de son bien.
L'usufruit temporaire est fréquemment utilisé pour aider un proche pendant quelques temps, notamment un enfant qui entre dans la vie active et ne dispose pas encore de moyens financiers suffisants.
Les droits et obligations de l'usufruitier
Si l'usufruitier peut jouir du bien par lui-même, transmettre son bail ou céder son droit à titre gratuit, il ne peut pas seul, sans le concours du nu-propriétaire, conclure un bail rural ou commercial d'une durée supérieure à 9 ans.
Les améliorations apportées sur le bien par l'usufruitier ne peuvent pas faire l'objet, à la cessation de l'usufruit, d'une quelconque indemnité, et ce même si celles-ci ont apporté une plus-value au bien.
Enfin, l'usufruitier est tenu aux seules réparations d'entretien du bien et au paiement des charges liées à son occupation (article 605 du Code civil). C'est le nu-propriétaire qui est tenu des grosses réparations.
Que se passe t-il au sein d'une copropriété ? L'usufruitier ou le nu-propriétaire peuvent indifféremment participer à l'assemblée générale, à la condition expresse que l'un...
Pouvoir d’achat immobilier : Nîmes, Montpellier et Toulouse ont perdu des m² en
La crise sanitaire aura immanquablement entraîné des changements sur les marchés immobiliers, en mieux pour certains secteurs, en moins bien pour d'autres. Selon Meilleurtaux.com, la marketplace de crédits, assurances et placements, les grandes métropoles sont restées chères, et les deux confinements générés par la crise Covid en une seule année a incité les Français à partir « à la recherche de logements dans les villes moyennes et à taille plus humaine, dynamiques, proches des grandes villes pour maintenir certains déplacements professionnels et surtout avec plus d'espace ».
Avec comme résultante un pouvoir d'achat au mètre carré dans les villes moyennes « en nette baisse ». Le 4 janvier, dans son bilan annuel du pouvoir d'achat immobilier dans les vingt plus grandes villes de France entre décembre 2019 et décembre 2020, Meilleurtaux.com pointe une nette perte en m2 dans toutes les grandes villes, à l'exception de Paris...
Nîmes perd 6 m2 de pouvoir d'achat
Au taux de 0,75% sur vingt ans, Saint-Etienne (1.455 €/m2), première du classement avec le pouvoir d'achat immobilier le plus élevé pour 1.000 € de crédit mensuel, perd 6 m2 en 2020 par rapport à 2019. Le Mans, 2e du classement, a perdu 14 m2 en un an, en passant de 123 m2 à 109 m2.
Nîmes (2.181 €/m2 en 2020 contre 2.029 €/m2 en 2019) et Le Havre, 3e et 4e, perdent respectivement 7 et 8 m2. Soit un pouvoir d'achat qui tombe de 109 m2 à 102 m2 à Nîmes.
Montpellier, Nantes et Marseille, trois villes proches d'un littoral, perdent 8 m2 pour les deux premières et 6 m2 pour la troisième. Dans la capitale languedocienne, classée en milieu de tableau au 10e rang, le prix au m2 passe de 3.047 à 3.459 €/m2 entre 2019 et 2020, et le pouvoir d'achat de 72 m2 à 64 m2.
Toulouse, quant à elle, 13e sur 20, perd 4 m2 de pouvoir d'achat, passant de 64 m2 à 60 m2, avec des prix au m2 qui augmentent de 3.440 à 3.691 €. Une perte de pouvoir d'achat identique aux villes de Lyon (ville la plus chère après Paris), Reims, Dijon ou Grenoble, quand Strasbourg et Rennes perdent 3 m2.
Lille, ville très étudiante et dynamique, perd 6 m2 et Bordeaux seulement 2 m2. Quant à Paris, avec ses 10.000 € moyens du m2, elle est la seule ville de France à gagner en pouvoir d'achat, avec 1 m2 supplémentaire (21 m2 au lieu de 20 en 2019).
Les Français en quête d'espace
« Les Français peuvent désormais donner plus d'importance à la qualité de vie, explique Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com. Le confinement a été déterminant pour bon nombre d'acquéreurs. Ils préfèrent quitter leurs logements exigus, comme c'est souvent le cas dans les grandes villes, pour davantage d'espace. La proximité avec la mer plaît beaucoup. En outre, le développement croissant du télétravail facilite aussi les départs des grandes métropoles ; c'est donc pour cela que les villes qui attirent font face à une hausse des prix auxquelles elles n'étaient pas forcément préparées. »
Meilleurstaux.com rappelle que le 17 décembre dernier, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a assoupli les conditions d'emprunt : « Le taux d'endettement passe de 33% à 35% et la durée d'emprunt maximale pourra s'élever à 27 ans (en cas d'achat dans le neuf) ».
Les taux d'emprunt immobilier devraient rester bas au moins jusqu'à la fin du premier trimestre 2021.
« Si les taux en 2020 ont été extrêmement bas, en repassant sous la barre des 1%, malheureusement cela n'a pas profité à tous les profils d'emprunteurs et plus particulièrement les primo-accédants, nuance toutefois Maël Bernier. Suite aux premières recommandations du HCSF, il y a un peu plus d'un an, nous avons constaté un taux de refus qui a doublé sur l'année...
Aides pour rénover les logements anciens
Pour qui ?
- Les propriétaires occupant leur résidence principale, avec des ressources (revenu fiscal de référence) ne dépassant pas un plafond fixé par l'État, en fonction de la composition de la famille.
- Les propriétaires bailleurs louant un logement ou envisageant de louer un logement vacant et s'engageant à le louer durant 9 ans selon un loyer modéré.
Pour quels logements ?
- Travaux d'amélioration de la performance énergétique permettant un gain minimal de 25 à 35% d'économie d'énergie.
- Travaux de remise aux normes et de rénovation de logements dégradés ou vacants
- Travaux d'adaptation au vieillissement ou au handicap
Comment faire ?
Renseignez vous auprès des antenne de l'Agglomération du Pays de l'Or à La Grande Motte et Mauguio lors des permanences d'information intercommunale :
- À La Grande Motte, place du 1er octobre 1974, le mardi de 9h à 12h. Tel : 04 67 12 85 20
- À Mauguio, boulevard de la Démocratie, le mardi de 14 h à 17h. Tel : 04 99 06 00 66
Obtenir votre permis de construire sans difficultés : voici les démarches à suiv
Propriétaires, vous le savez bien, obtenir une autorisation d’urbanisme s’apparente souvent à un parcours du combattant. Malgré tout, même confinés, les Français n’ont pas stoppé leurs projets d’aménagements en 2020. C’est en tout cas ce que rapporte Permettez-moi de construire, un groupe spécialisé dans la demande d’autorisation d’urbanisme pour les particuliers. “Il n’existe pas de données officielles qui recensent les demandes réalisées par les particuliers. On a toutefois constaté l’an passé une explosion des devis d’extensions de maisons chez nos partenaires”, avance Aurélien de Nunzio, le cofondateur de la société. Parmi les demandes “tendances” en cette crise sanitaire, les extensions de maisons arrivent en tête. Elles ont représenté 31% des 1.500 derniers projets accompagnés par le spécialiste à la fin novembre. Puis viennent les carports, ces abris extérieurs pour véhicules qui comptent désormais pour 26% des demandes d’urbanisme d’après la startup. Et enfin les piscines, qui totalisent pour 24% des derniers projets de construction traités par le groupe.
Une plateforme pour trouver le bon document
C’est dans ce contexte que le ministère de la Transition écologique a mis récemment en place une plateforme internet accessible ici, appelée ADAU (Assistance aux demandes d'autorisation d'urbanisme). Sur celle-ci, l’utilisateur peut récupérer le formulaire adéquat pour constituer son dossier de démolition, d’extension de maison, d’aménagement de piscine, ou autre.
Une fois connecté à la plateforme, le pétitionnaire doit suivre cinq étapes pour récupérer son précieux fichier. Il doit d’abord renseigner les informations de base de son projet : son adresse, puis sa parcelle cadastrale, le type de travaux qu’il souhaite effectuer (piscine, extension de logement, garage, démolition, etc), puis répondre à une série de question plus ou moins longue, selon la nature de son chantier. A l’issue de ces questions, la plateforme vous redirige vers l’un des huit formulaires suivants :
- Permis de construire maison individuelle (Cerfa n° 13406*07)
- Déclaration préalable de travaux maison individuelle (Cerfa n°13703*07)
- Permis de construire comprenant ou non des démolitions (Cerfa n°13409*07)
- Déclaration préalable de constructions, travaux, installations et aménagements non soumis à permis (Cerfa n°13404*07)
- Déclaration préalable de lotissements et autres divisions foncières non soumis à permis d’aménager (Cerfa n°13702*06)
- Permis d’aménager comprenant ou non des constructions et/ou des démolitions (Cerfa n°13409*07)
- Permis de démolir (Cerfa n°13405*06)
- Certificat d’urbanisme (Cerfa n°13410*05)
Des démarches loin d’être terminées
Une fois le bon formulaire identifié, reste encore à le remplir. Et c’est là l’étape la plus compliquée. Pour les demandes les plus lourdes, vous devrez constituer un dossier comportant un certain nombre de documents graphiques, listés précisément dans votre formulaire. Parmi ces documents : “le plan de situation, le plan de masse, le plan de coupe, la notice descriptive, les plans de façades et toiture, le reportage photos, une modélisation 3D du...
Combien de visites pour vendre sa maison ?
Pour vendre sa maison, une seule visite peut suffire
Le nombre de visites nécessaires pour vendre une maison est difficile à calculer. Ce chiffre dépend de nombreux facteurs (localisation, état du bien, prix de vente, dynamisme du marché…), et parfois au hasard. Si le bien vendu correspond totalement aux critères de recherche d’un acheteur (effet « coup de cœur »), une seule visite peut suffire. À contrario, un bien mal situé ou disposant de caractéristiques très particulières (une décoration « datée » par exemple) peut nécessiter de très nombreuses visites avant de trouver preneur. C’est également le cas si le marché immobilier local est morose : les acheteurs potentiels n’hésitent pas à prendre leur temps pour visiter plusieurs biens, afin de les comparer et de négocier le prix de vente. Si l’acheteur passe par une agence immobilière ou un notaire pour vendre son bien, il peut lui demander le nombre de visites moyennes nécessaires pour vendre un bien dans le secteur concerné.
Bon à savoir
Après de nombreuses visites sans aucune offre, il est conseillé de revoir le prix du logement à la baisse.
Combien de visites pour « conclure » ou pas...
Si une maison n’est pas visitée, c’est généralement qu’elle est trop chère. Le vendeur devra donc réagir rapidement en baissant le prix, afin d’attirer les visiteurs. À contrario, une maison souvent visitée mais sans aucune offre, souffre certainement d’un défaut ou d'un prix de vente surestimé :
Après 5 visites sans offre, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, c'est tout à fait normal.
Après 8 visites sans offre, il faut commencer à se poser des questions.
Après 12 visites sans offre, il est conseillé de réagir en revoyant son prix de vente à la baisse.
Pour vendre plus rapidement, mieux vaut bien estimer sa maison
Pour estimer sa maison au bon prix, il faut prendre en compte l’offre et la demande au moment de sa mise en vente. Cette estimation correspond rarement au prix auquel la maison a été achetée plusieurs années auparavant. Pour trouver le bon prix de vente, il est nécessaire d’étudier les annonces immobilières de biens similaires, en consultant les vitrines d’agences ou les sites d’annonces en ligne comme SeLoger. Une fois le prix moyen du mètre carré déterminé, il faudra l’affiner en fonction des spécificités propres à sa maison. Ainsi, il faudra appliquer une décote (de 10 à 20 %) si la maison a des défauts, ou appliquer une surcote (jusqu’à 30 %) si elle possède des atouts, comme une grande luminosité ou une belle véranda.
Le « home staging », un bon moyen pour séduire les visiteurs
Pour réduire le nombre de visites nécessaires pour vendre sa maison, il faut essayer de susciter le « coup de cœur » chez les acheteurs potentiels. Pour cela, il faut rendre sa maison la plus attrayante possible. Cela peut notamment passer par le « home staging », qui consiste à valoriser l’espace en nettoyant les pièces principales et en se débarrassant, même temporairement, des meubles et éléments de décoration trop « personnels ». En effet, une décoration neutre aidera le visiteur à se projeter dans les lieux. Il faut également penser à remplacer les ampoules grillées, les interrupteurs défaillants ou un interphone défectueux, ainsi que repeindre en blanc un mur sale. Notons que les espaces extérieurs ne doivent pas être négligés. En effet, le jardin est souvent le premier contact qu’aura le visiteur avec la maison. Il faut donc penser à retirer les végétaux morts du jardin, à tondre la pelouse et à tailler les arbres, afin de le valoriser.
Animaux de compagnie et location : ce qu’il faut savoir
Avoir un animal de compagnie dans une location entraîne des responsabilités. Dans certains cas, il est même possible que vous ne puissiez pas en avoir, s'il s'agit d'animaux NAC. De plus, la discrétion est de mise : un chien qui aboie toute la nuit peut vous exposer à des problèmes avec vos voisins mais aussi avec votre propriétaire.
Animaux de compagnie et location : le savoir-vivre avant tout
Si vous louez un logement, qu’il soit meublé ou non, le propriétaire ne peut vous empêcher d’avoir un animal de compagnie. Et même si une clause figure dans votre contrat de location, il n’a pas à vous interdire de posséder un animal et vous n’êtes pas obligé de l’informer de la présence de votre compagnon à poils ou à plumes.
Ne pas gêner les voisins
Toutefois, vous devez faire en sorte de ne pas gêner vos voisins. Vous devez veiller à ce que votre animal ne cause pas de dégradations dans les parties communes si vous habitez dans un immeuble mais aussi à ce qu’il ne provoque pas de nuisances sonores. Par exemple, les aboiements de chiens sont considérés comme gênants s’ils sont répétés et si le volume sonore excède les 5 décibels en journée. La nuit, ils ne doivent pas dépasser les 3 décibels.
Étant donné que d’un point de vue légal, le tapage nocturne commence à 22h jusqu'à 7h du matin, réfléchissez à deux fois avant d’acquérir un coq qui risque de réveiller le voisinage dès le lever du jour tous les matins par exemple ! Dans le cas d'un trouble anormal de voisinage, votre propriétaire pourra vous obliger à faire moins de bruit par courrier avant d'engager des poursuites.
Des exceptions à prendre en compte pour vos animaux de compagnie
Toutefois, comme pour toute règle, il existe des exceptions. En effet, le propriétaire d’un logement peut interdire à son locataire de posséder un chien de catégorie 1, considéré comme chien d’attaque. Il peut également lui interdire de posséder un NAC (nouveaux animaux de compagnie). Cette catégorie est large et regroupe un grand nombre d’espèces animales comme les poissons, les rongeurs, les reptiles, les arthropodes ou encore les amphibiens.
Une exception qui concerne également les logements meublés de tourisme. En effet, dans ce type de contrat de location saisonnière, il est tout à fait possible de mentionner l’interdiction d’animaux domestiques.
Que faire en cas de problème avec un animal de compagnie ?
Vous possédez un ou plusieurs animaux de compagnie et vos voisins se plaignent du bruit qu’ils provoquent ? Le plus simple est d’être ouvert à la discussion afin de trouver un terrain d’entente.
Toutefois, si votre voisin décide d’intenter une action en justice, sachez que c’est la personne qui se plaint d’un trouble de voisinage qui doit démontrer que cette nuisance est imputable au voisin contre lequel elle agit. Mais aussi que ce trouble est réellement anormal, c’est-à-dire qu’il dépasse ceux qui sont liés à la vie en collectivité.
Ainsi, si vous habitez à la campagne et que votre coq chante tous les matins, cela peut être considéré comme un bruit normal car naturel. Ce qui ne sera pas forcément le cas en ville. Mais vous pouvez aussi faire un pas vers votre voisin en déplaçant le poulailler pour l’éloigner de son domicile par exemple. Si votre chien aboie tous les jours de manière répétitive et intense, vous devrez également trouver une solution pour qu'il ne dérange plus vos voisins.
Logement décent : quelles sont les obligations du propriétaire ?
Un logement décent est une obligation pour être loué
L’article 6 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 dispose aujourd’hui, que le propriétaire est tenu de remettre au locataire un logement décent ne laissant pas apparaître de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé, exempt de toute infestation d'espèces nuisibles et de parasites, répondant à un critère de performance énergétique minimale et doté des éléments le rendant conforme à l'usage d'habitation.
Bon à savoir
La loi du 6 juillet 1989 est d’ordre public, il n’est pas possible d’y déroger, et le propriétaire ne peut s’exonérer de ses obligations.
Le logement doit être exempt d’espèces nuisibles et de parasites
La définition du logement décent précitée est issue des modifications apportées par la loi ELAN du 23 novembre 2018. Le logement, pour être décent, doit être exempt de toute infestation d’espèces nuisibles et de parasites. Attention, si le locataire est lui-même responsable de la survenance de nuisibles dans le logement, en raison d’une mauvaise hygiène de vie, il devra prendre en charge les interventions des professionnelles et les réparations nécessaires.
Bon à savoir
Le propriétaire du bien loué a l’obligation de veiller au respect de ses critères lors de l’entrée dans les lieux du locataire, mais aussi pendant toute la durée du bail. Les locataires restent, bien entendu, responsables des réparations locatives, mais tout ce qui touche à la décence du logement demeure à la charge du propriétaire.
Rappel : les critères du logement décent listés dans un décret
Le décret n°2002-120 du 30 janvier 2002 détermine les critères du logement décent. Si le propriétaire contrevient aux dispositions de ce décret ainsi qu’à celles de l’article 6 de la loi du 6 juillet, il pourra être condamné par un tribunal, à verser des dommages et intérêts au locataire ayant subi un préjudice. Les juges demeurent souverains sur la résolution d’un litige opposant propriétaire et locataire, celui-ci reste soumis à leur libre appréciation.
Références juridiques
Article 6 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989
Article 142 de la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018
Décret n°2002-120 du 30 janvier 2002
Crise sanitaire : le prix de votre bien immobilier va-t-il baisser ?
Vous êtes vendeur et la crise sanitaire empêche pour l'instant la vente de votre bien immobilier. Alors que certains craignent que le coronavirus n'entraîne une bulle sur le marché de l'immobilier, les professionnels appellent à la plus grande prudence quant aux conclusions hâtives sur les prix de vente comme sur les taux immobiliers. Il est encore trop tôt pour connaître les conséquences de l'état sanitaire et du confinement sur le marché de l'immobilier même s'il a déjà un impact sur l'immobilier en raison des interdictions qui touchent ce secteur.
Interdiction de visiter pendant le confinement
Comme le précédent confinement, les visites immobilières sont interdites pendant 4 semaines minimum. Cette situation anxiogène pour les vendeurs et les acquéreurs pose de nombreuses questions. Les vendeurs qui ne peuvent pas faire de visites vont-ils réussir à vendre ? Les conditions de financement resteront-elles bonnes lors du déconfinement ? Les acquéreurs devront-ils négocier les prix ? Les prix vont-ils baisser en raison de cette crise ? Rien n'est moins sûr puisque la demande est forte pour le logement - qui est un essentiel pour les particuliers.
Seule option pour les vendeurs et les acquéreurs pendant ce nouveau confinement : les visites virtuelles, en attendant des jours meilleurs. "Les visites peuvent être organisées avec des outils de visite virtuelle, voire dans certains cas des outils de visite guidée à distance", explique Roland Tripard, président du réseau IAD.
Incertitude et attentisme pour le secteur de l'immobilier
"L’incertitude et l’attentisme liés au contexte économique et sanitaire prévalent selon notre dernière note de conjoncture immobilière fin octobre. Le rebond de l’été ne rattrapera pas les deux mois perdus pendant le confinement. Une stagnation des ventes est à anticiper jusqu’à la fin de l’année", constate Maître David Ambrosiano, président des Notaires de France.
Cependant, "la situation est très différente de celle du précédent confinement car cette fois il est possible de faire avancer les dossiers en cours. Les notaires poursuivent leur activité à distance ou en présentiel, de même que les administrations, et notamment les services d’urbanisme qui assurent une continuité de service", explique Yann Jehanno, président du réseau Laforêt.
La mise en vente possible pendant le confinement
Les mises en vente sont possibles pendant le confinement. Les vendeurs peuvent tout à fait contacter les agents immobiliers et demander des estimations de prix, les faire venir pour des photos, signer un mandat, demander un diagnostic aux professionnels, etc.
Si le processus de vente est autorisé, certains vendeurs le reportent. "Nous assistons essentiellement à des ventes « par nécessité » et beaucoup diffèrent leur projet s’ils le peuvent, par crainte du lendemain. Cette situation réduit le volume de biens disponibles à la vente (-17% depuis le début de l’année)", souligne Eric Allouche, directeur...
« Ambition Archi » : l’Ecole d’architecture de Montpellier lance un fonds de dot
« Ambition Archi », c'est le nom de baptême du fonds de dotation de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Montpellier (ENSAM), créé sur la volonté de son directeur Alain Derey et de l'architecte montpelliérain François Fontès. Les statuts ont été déposés en préfecture de l'Hérault il y a à peine un mois.
« Le fonds de dotation est un outil qui date d'une dizaine d'années, mais qui n'est pas tellement utilisé dans les écoles d'architecture, observe Alain Derey. Il a vocation à apporter un soutien à l'école d'architecture, non pas pour compléter son budget mais pour l'aider à monter des opérations qui auraient un caractère particulier. Par exemple, inviter une personnalité, architecte ou urbaniste de renommée. Ou nous aider à développer une ligne éditoriale particulière, c'est à dire faire travailler les étudiants de l'école sur une publication, un ouvrage auto-édité pour constituer une collection de sensibilisation à l'architecture. »
Le fonds de dotation permettra aussi de mettre en place une formation diplômante, en formation continue, en direction des collaborateurs des entreprises de promotion immobilière.
« Les promoteurs adhèrent à cette idée, qui permettra de faire tomber les frontières entre architectes et promoteurs », souligne François Fontès, qui prend la présidence de « Ambition Archi » pour la première année.
S'entendre sur un même langage
Les frontières ? Selon Alain Derey, il s'agit « de faire en sorte que les architectes et les promoteurs s'entendent sur un même langage, passant par l'innovation, la recherche dans la qualité des matériaux, ou sur les questions du confort des occupants des logements, sur les ambiances, etc., et pas seulement sur des impératifs économiques ou juridiques... Cette formation n'existe pas ailleurs ».
Le fonds de dotation devrait être doté à terme de 150 000 à 200 000 € par an, les entreprises sollicitées étant en priorité celles du BTP, de la promotion immobilière et tout ce qui concerne l'acte de bâtir.
« C'est une manière de donner la capacité aux entreprises montpelliéraines de se fédérer autour de l'école, propose François Fontès. C'est un mécénat actif pour faire entrer en résonnance des métiers différents. »
« Ce fonds signe une envie de travailler ensemble, ajoute Alain Derey. La ville de Montpellier s'y prête, c'est un laboratoire assez extraordinaire... C'est bien d'avoir des projets mais si il peut y avoir une réflexion au préalable, c'est mieux. »
Grand Sud : les prix des logements neufs augmentent dans 3 villes sur 4 !
Les prix des logements neufs augmentent dans 15 villes sur 20
D’après le baromètre Sud Radio, en octobre 2018, les prix des logements neufs sont en forte hausse dans 3 villes du Grand Sud sur 4. Ainsi, sur les 20 villes étudiées par ce baromètre, 15 ont vu les prix des appartements neufs de 3 pièces augmenter, souvent sensiblement. Dans les métropoles régionales, la tendance annuelle est similaire. En dehors de Toulouse, où les prix sont stables sur un an (220 000 € pour un 3 pièces), on note une augmentation de 3 % à Marseille (232 000 €) et Bordeaux (285 000 €) et de 6 % à Nice (321 000 €). De son côté, Montpellier enregistre la plus forte hausse des métropoles du Grand Sud : il faut compter 253 000 € pour un 3 pièces, soit une hausse 10 % sur 1 an. « C’est une vraie surprise de découvrir que 75 % des villes du Grand Sud qui proposent des programmes immobiliers neufs accusent une augmentation des prix », déclare Marc Ezrati.
Bon à savoir
• En France, un logement neuf coûte aux environs de 4 175 €/m².
• Pour une maison neuve, comptez environ 2 513 €/m².
• Pour un appartement, les prix atteignent 4 836 €/m².
Hausse de l’attractivité des villes moyennes dans le Grand sud
Alors que les métropoles régionales sont toujours plus chères, certaines villes moyennes semblent retrouver de l’attractivité avec des prix qui augmentent, mais de façon plus contenue : + 4 % à Nîmes, + 7 % à Pau, + 15 % à Sète. En revanche, plus isolées géographiquement, Perpignan et Avignon enregistrent des baisses de respectivement 4 et 9 %. Notons également la dualité opposant Toulon (+ 10 %) à Hyères (- 14 %), qui entraîne une diminution des écarts entre les 2 villes du Var : il faut compter 239 000 € pour un 3 pièces neuf à Toulon, contre 267 000 € à Hyères. En ce qui concerne les villes touristiques, elles restent les plus chères du Grand Sud, même si elles enregistrent de fortes baisses. Ainsi, à Arcachon, on constate une légère baisse, mais le prix moyen reste tout de même au-delà des 407 000 €. En revanche, à Biarritz, ville la plus chère de ce baromètre, les prix sont encore en forte augmentation (+ 22 %), à 455 000 € en moyenne. A Fréjus, dans le Var, ils augmentent de 12 %, à 284 000 € pour un 3 pièces.
« S’il n’est pas toujours facile d’apporter une explication à ces tendances observées, la rareté du foncier et le ralentissement de la construction dans une grande partie du Grand Sud et donc l’effet mécanique sur les prix peuvent être une des pistes d’explication ».
Marc Ezrati, producteur de l’émission « Les Chasseurs Immo ».
Les agents immobiliers ont tiré des leçons du 1er confinement et accéléré leur d
L’annonce d’un deuxième confinement national rebat toutes les cartes du secteur : les agences immobilières doivent baisser le rideau au sens littéral mais entendent maintenir une certaine activité (relations commerciales à travers les outils collaboratifs, visites à distance, signatures électroniques de compromis, etc.). Alors que les acteurs de la filière échangent avec le Gouvernement pour faciliter la continuité des services (dérogation pour organisation des visites physiques, confirmation de l’amendement sénatorial reconduisant l’autorisation de l’établissement par les notaires d’un acte authentique sur support électronique…), Opinion System, partenaire de plus de 6 000 agences immobilières, publie les enseignements d’une étude sur l’évolution des usages numériques des agents immobiliers, réseaux comme indépendants.
La crise sanitaire, catalyseur de la transformation digitale
Depuis mars dernier, la crise sanitaire semble avoir joué un rôle de catalyseur dans la transformation digitale des professionnels de l’immobilier, leur permettant de mieux anticiper les risques pour pour préserver au maximum leur activité et maintenir une relation de qualité avec leurs clients et prospects.
Ainsi, depuis le 1er épisode de confinement :
- 59 % des agents immobiliers ont déjà mis en place et utilisent des outils numériques et 24 % sont en train de le faire, soit un total de 83% des acteurs engagés dans la démarche.
- 48 % des agences immobilières ont déjà mis en place et 11% sont en cours de déploiement d’une organisation de travail à distance pour les collaborateurs.
- 54% des agents immobiliers estiment que les particuliers sont ouverts aux visites virtuelles à distance.
Prévention et anticipation : la digitalisation du marché immobilier est en marche
« Si le marché immobilier avait retrouvé une certaine dynamique au troisième trimestre, ce nouveau confinement renforce les incertitudes, toutefois les agents immobiliers sont pour la plupart combatifs, ils ont fait énormément d’efforts pour s’adapter aux conditions sanitaires pour protéger les salariés et les particuliers qui ont des projets immobiliers. Espérons que le Gouvernement va récompenser tout ce travail et faciliter certaines pratiques nouvelles », souligne Jean-David Lépineux, fondateur d’Opinion System.
« La majorité des professionnels a tiré les leçons de cette période inédite. Alors que le travail d’agent immobilier est – et restera – quoiqu’il arrive un métier de contact et de relation humaine pour les étapes décisives d’un projet immobilier, plus d’une agence interrogée sur deux a depuis le confinement mis en œuvre des actions pour déployer des outils digitaux dans le but de maintenir le lien avec ses clients et prospects.
Une stratégie qui trouve écho dans les nouvelles attentes du marché puisqu’ils constatent en parallèle l’ouverture des particuliers à certaines pratiques digitales telles que les visites virtuelles par exemple. La poignée d’irréductibles qui résiste encore sera tôt ou tard amenée à prendre le virage du digital au risque de disparaître », conclut-il.
Vers une interdiction de louer un Pinel à sa famille ?
Certains députés veulent remettre en cause ce qui avait été l'un des éléments clés lors du passage du Duflot au Pinel. La Commission des finances de l'Assemblée nationale a ainsi adopté mercredi 7 novembre un amendement rétablissant l’interdiction de mise en location à "un ascendant ou un descendant".
L'amendement N°II-CF957, présenté par le rapporteur général de la Commission des finances Joël Giraud (LREM), a ainsi pour but de rétablir l'interdiction qui prévalait avec le dispositif de défiscalisation dit Duflot entre 2013 et 2014. Il serait alors impossible de louer à ses enfants ou ses parents tout en bénéficiant de l'avantage fiscal propre au Pinel.
"La location sous conditions de ressources du dispositif n’a de réelle portée que si elle est effectuée par le bailleur en faveur de personnes auxquelles il n’est pas lié par des liens familiaux ou de solidarité", note l'auteur de l'amendement dans l'exposé des motifs. Par ailleurs, le dispositif actuel peut permettre un "effet d'aubaine" avec le "cumul entre une réduction d’impôt (NDLR : grâce au dispositif Pinel) et la déduction du revenu global d’une pension alimentaire éventuellement versée à un ascendant ou à un descendant" qui serait donc logé dans ce Pinel.
Encore de longs débats avant de trancher
Pour rappel, la loi de finances pour 2019 prévoit de prolonger le dispositif Pinel jusqu'au 31 décembre 2021 pour les zones A, A bis et B1. Ce dispositif de défiscalisation permet d'obtenir une réduction d'impôt en investissant dans le neuf et en louant le bien à des locataires aux revenus modestes et à des loyers inférieurs à certains plafonds. Il était jusqu'ici possible de louer son bien à un enfant ou un parent, à condition qu'il ne fasse pas partie de son foyer fiscal.
L'avenir du dispositif concernant les ascendants et descendants est cependant loin d'être joué car nous n'en sommes encore qu'à la première lecture du texte par les députés, avant le passage au Sénat et certainement une deuxième lecture à l'Assemblée.
Reconfinement: les visites de logements seront-elles autorisées?
• Les agences immobilières et les offices notariaux seront-ils fermés pendant le confinement?
L’allocution télévisée d’Emmanuel Macron de mercredi soir laissait supposer que oui. Le chef de l’État a souhaité que seuls les commerces essentiels (dont voici la liste établie par le décret du 23 mars 2020) restent ouverts pendant le confinement. Une liste où ne figurent pas les agences immobilières.
La Fédération nationale de l’immobilier a confirmé que les agences immobilières seront bel et bien fermées au public mais «maintiendront leurs services (états des lieux, prospections, remises des clés...) en activité». Concrètement, les rendez-vous déjà pris seront assurés de façon à permettre aux futurs propriétaires ou locataires de prendre possession de leur bien. Par ailleurs, un agent peut visiter lui-même un bien (pour prendre des photos par exemple) étant donné que les déplacements professionnels sont autorisés. «Ce confinement est un nouveau coup au moral de la profession. Nous vivons un “remake” du mois de mars», a réagi Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l’immobilier.
En revanche, les offices notariaux «continueront de fonctionner, dans la mesure du possible en privilégiant le télétravail et les signatures à distance ou en présentiel (dans les études) si elles ne sont pas possibles», explique-t-on au ministère du Logement.
• Les visites de logements sont-elles autorisées?
La réponse est non. «Les visites des appartements avant location ou vente par les particuliers ne pourront pas avoir lieu, explique-t-on au ministère du Logement. Seules les visites virtuelles seront possibles». Sur ce plan-là, les professionnels de l’immobilier affirment qu’ils sont mieux préparés qu’ils ne l’étaient en mars dernier et tous, agents immobiliers, comme notaires, se disent prêts à se mettre en ordre de bataille. Lors du confinement, des retards, souvent administratifs, ont pénalisé la concrétisation de projets immobiliers. Depuis un décret publié en avril dernier, les actes de ventes peuvent désormais être signés à distance.
• Les déménagements sont-ils autorisés?
La réponse est oui. À charge pour ceux qui déménagent pendant le confinement de fournir un document justificatif, en cas de contrôle. «Les documents justificatifs pourront être un acte de vente ou un nouveau bail», précise-t-on au ministère du Logement.
Si vous faites appel à un professionnel, pensez à vérifier que les sociétés que vous avez sélectionnées, n’ont pas suspendu leur activité. A contrario, si vous préférez déménager par vos propres moyens, pensez à vous assurer que vos amis ou vos proches sont bien disponibles. Car déménager seul n’est évidemment pas une partie de plaisir.
• Les assemblées générales de copropriété pourront-elles se tenir?
Non. L’annonce a été faite par la ministre chargée du Logement. «Nous allons reprendre par ordonnance la possibilité d’organiser des assemblées...
Immobilier : trois façons différentes d'investir
La pierre a été, est encore et sera toujours une valeur refuge en matière d'investissement. Que ce soit à l'échelle d'un particulier propriétaire d'un logement ou d'un professionnel possédant un ou plusieurs bâtiments, l'immobilier demeure un moyen attractif de placer de l'épargne à moyen voire à long terme.
Cela peut prendre des formes inattendues. La colocation, par exemple, qu'on pourrait croire réservée aux étudiants ou aux jeunes actifs, est devenue un levier d'investissement insoupçonné. Dès 2008, des professionnels spécialisés dans l'immobilier neuf ont ainsi décidé de se lancer dans l'industrialisation de cette forme d'hébergement. « L'idée : trouver un bien qui va correspondre à cet objectif et à l'emplacement souhaité », explique Loïg Le Meilleur, co-fondateur de Colocatère. « Nous pouvons même proposer des projets de transformation pour aménager à la fois les chambres avec pièces d'eau et les pièces de vie spacieuses avec cuisine et salon. »
Jusqu'à 1,5 million d'euros investis... dans la colocation
Aujourd'hui à la tête de 700 chambres réparties dans 160 maisons et appartements, la société a en effet sa propre entreprise de travaux s'il faut concevoir en ce sens les espaces privatifs et communs. Elle peut également mandater un architecte de son réseau s'il faut casser un mur porteur. L'investisseur a ainsi un seul interlocuteur tout au long du processus.
Présent à Amiens, Bordeaux, Lille, Lyon, Metz, Nancy, Nantes, Paris, Reims, Rennes et Toulouse, Colocatère promet un rendement de 3 à 6 % selon les villes. Les loyers étant, selon les villes, de 300 à 600 euros par occupant, cela rapporte toujours plus d'argent qu'une famille se partageant un appartement ou une maison.
Gérante des locations, la société a édicté une règle inviolable pour protéger ses investisseurs, dont le ticket moyen varie entre 180.000 et 1,5 million d'euros.
« Les colocs ne se connaissent pas du tout, bien au contraire. Cinq copains, c'est cinq personnes solidaires prêtes à faire la bringue », insiste Loïg Le Meilleur. « Nous avons testé, nous n'en voulons plus. Nous avons tout type de profil, étudiant, jeunes actifs, seniors parfois ».
Le crowdfunding, ou comment mobiliser les épargnes sur Internet
L'investissement dans la colocation a toujours existé, mais le phénomène prend de l'ampleur avec la hausse continue des prix dans les métropoles. Les investisseurs se rabattent en effet sur cette gamme de logements, les bénéfices perçus excédant toujours ou presque le simple loyer d'un ménage vivant seul, en couple et/ou avec des enfants.
Si des sociétés comme Colocatère aident les investisseurs à se positionner sur ce marché inattendu, des startups les guident dans les labyrinthes du crowdfunding. Autrement dit, à l'heure où les banques demandent toujours plus de fonds propres aux acteurs de l'immobilier, la mobilisation de personnes ciblées via une plateforme Internet permet de collecter tant l'épargne des particuliers que celle des entreprises.
Depuis un décret gouvernemental du 16 septembre 2014 relatif au financement participatif, « si vous avez besoin de moins de 2,5 millions d'euros par dossier, vous pouvez émettre un document d'information réglementaire simplifié qui va permettre de collecter l'épargne sur une plateforme », explique Vincent Sillègue, co-fondateur de Koregraf.
400.000 euros levés en douze minutes !
Soutenue par Crédit Mutuel Arkea et BNP Développement, la startup se définit comme « une banque d'affaires dédiée à la promotion immobilière, en aidant les professionnels à trouver les ressources et financières pour développer leurs entreprises ». Mais avant de lancer la souscription en ligne, Koregraf mène un vrai audit sur le promoteur, en allant voir ses équipes et en visitant un chantier en cours et/ou deux réalisations achevées.
Au terme des dix-huit mois de l'opération - la durée moyenne entre le lancement et la livraison d'un projet -, 10.000 euros placés à 9% de rendements rapporte 1.390 euros supplémentaire, soit après impôt, 973 euros nets. Près de trois ans...
Architecture, design... Top 10 des comptes Instagram qui nous font rêver !
Architecture Hunter, la référence Instagram en matière d'architecture
Avec plus d'un million d'abonnés, le compte « Architecture Hunter » s'impose comme LA référence des comptes Instagram spécialisés dans les photos d'architecture. Habitats contemporains, hauts buildings, maisons d'architectes ou bâtiments publics... tout y est ! Et si le compte dispose aujourd'hui de centaines de photos, c'est grâce au talent d'incroyables photographes du monde entier... Si vous êtes un adepte de la photographie, cette page est à ne pas manquer !

Architizer, le spécialiste de l'habitat
Immeubles à bulles, en verre ou béton... L'architecture a parfois de quoi étonner ! Et c'est pour rendre hommage aux plus belles constructions que le compte « Architizer » propose chaque jour une photographie à ses abonnés. Pour aller plus loin, l'administrateur propose même une description aux plus intéressés...
Offre d'achat acceptée, l'agence immobilière est-elle responsable si le vendeur
Qu’est-ce qu’une offre d’achat immobilière ?
L’offre d’achat est un acte par lequel un acheteur fait une proposition au vendeur dont il souhaite acheter le bien immobilier. Dans cette offre d’achat, l’acquéreur propose donc au vendeur d’acheter son bien à un prix qui peut être le prix fixé par le vendeur ou un prix inférieur. La proposition d’achat peut être verbale, mais dans ce cas, elle n’a pas de valeur juridique car elle est difficile à prouver. Il est donc conseillé de toujours formuler une offre d’achat à l’écrit afin d’en conserver une trace et de prouver son existence le cas échéant. A partir du moment où le vendeur a accepté, il ne peut plus revenir sur sa décision.
Bon à savoir
Une offre d'achat doit être écrite et signée par le vendeur et l'acheteur.
L’agence immobilière n’est pas responsable si le vendeur se rétracte
Si le vendeur décide de se rétracter après avoir accepté une offre d’achat, l'agence immobilière n’en est pas responsable, car sa responsabilité n’est engagée que si elle commet directement une faute à l’égard du mandant, à savoir le vendeur. A ce titre, les obligations de l’agence immobilière se limitent à certaines missions :
• L’obligation de moyens : l’agence immobilière doit tout mettre en œuvre pour que la vente du bien pour lequel elle a été mandatée ait lieu. Elle n’a pas en revanche d’obligation de résultat.
• L’obligation dans la rédaction des actes : l’agence immobilière est tenue pour responsable des conditions de forme, des formalités et de la sécurité des parties lors de la rédaction d’actes juridiques tels que le compromis de vente.
• L’obligation de conseil et d’assistance.
Dans le même ordre d’idée, l’agence immobilière ne peut être sanctionnée pour dépassement de pouvoirs, pour un délit commis dans l’exécution de son mandat ou en cas de violation de son devoir de conseil. Mais lorsque le vendeur décide de se rétracter alors qu’il n’en a pas le droit, l’agence immobilière ne peut pas être tenue pour responsable.
Le vendeur se rétracte, la justice peut l'obliger à vendre son bien
Si un vendeur ayant accepté une offre d’achat souhaite se rétracter, c’est généralement parce qu’il a trouvé un candidat à l’acquisition qui lui propose d’acheter son bien à un prix supérieur à celui qu’il a accepté dans l’offre d’achat de l’acheteur initial. Il s’agit donc du cas où le vendeur a initialement accepté une offre à un prix inférieur à celui qui était fixé, et il souhaite rompre l’engagement avec le premier acheteur afin d’accepter une offre plus avantageuse pour lui. Mais pour autant, le vendeur ne peut pas se soustraire de son engagement. Contrairement à l’acheteur, il ne bénéficie pas d’un délai de rétractation, et son acceptation de l’offre vaut engagement ferme. En se rétractant, il prend donc le risque que l’acheteur saisisse la justice, car dans ce cas, le juge peut obliger le vendeur à vendre son bien à l’acheteur dont il a accepté l’offre, au prix convenu dans cette dernière.
Bon à savoir
Le vendeur a tout à fait le droit de refuser une offre d’achat mais s'il l'a accepté, il ne peut pas revenir sur sa décision.
Crise sanitaire & marché immobilier, le secteur entre dans une nouvelle phase
Au cours du déconfinement, il a connu un rebond marqué par un engouement à l'achat de biens immobiliers. Après quelques mois fructueux, le secteur entre désormais dans une phase de stabilisation. Un marché prudent et moins rentable que les années précédentes caractérise cette transition vers une nouvelle ère.
La Covid-19 : source de dégradation de la santé immobilière en France
La crise mondiale de coronavirus a tout dévasté sur son passage, y compris le secteur de l'immobilier. Elle a provoqué une perte de plus de 270 000 transactions pour 2020. À la sortie du confinement, le marché a connu un rythme effréné ponctué par 90 000 transactions immobilières durant le printemps et l'été. Quand bien même, cette explosion n'a pas réussi à combler les 180 000 restantes !
Depuis septembre 2020, la frénésie de l'achat immobilier semble se calmer. Alors qu'une deuxième vague de nouvelles infections plane, les particuliers manifestent un désintéressement grandissant au titre de propriétaire. La hausse des annonces de plans sociaux, les suppressions de postes et la menace d'un chômage partiel à long terme empêchent les potentiels investisseurs de pénétrer dans le marché de l'immobilier.
Paris, loin de son objectif des 11 000 euros du mètre carré
Au début de l'année, la capitale de France était pleine d'espoir. La croissance immobilière tendait vers un objectif : surpasser la barre des 11 000 euros du mètre carré d'ici la fin de l'année. L'influence de la Covid-19 en a voulu autrement. La crise a fait chuter la demande. Résultat : les acheteurs ne sont que 6 %* de plus par rapport aux vendeurs et le prix du mètre carré a à peine frôlé 10 540 euros.
Toutefois, cette somme peut être revue à la hausse en raison de l'inégalité de l'impact du coronavirus sur les types d'habitations. Les petites surfaces n'ont connu qu'une légère secousse de -0,1 %, tandis que les logements de grandes surfaces ont souffert d'un recul de -0,9 %. Deux facteurs expliquent cette baisse notable : la période et la crise économique. En effet, septembre est un mois stérile pour le secteur immobilier. Une baisse significative de la demande marque cette période de l'année. Avec la situation économique délicate, le marché stagne.
La demande peine à surpasser l'offre
Les séquelles de la crise se traduisent par un rapprochement entre l'offre et la demande. En septembre, Renne n'a connu qu'une hausse infime de 3 % d'acheteurs de ses logements après la crise, contre 27 % en Février 2020. Toulouse s'en sort mieux avec une croissance de 12 % des acheteurs, contre 23 % en Février. Lyon révèle une petite augmentation de 5 % de ses acheteurs.
Lille se débrouille bien avec son rapport de 12 acheteurs sur 10 vendeurs. Ce ratio résulte d'une fixation de prix du loyer assez élevé par rapport à la moyenne. Cette stratégie favorise l'optimisation des mètres carrés (2 m2) pour le locataire qui souhaiterait devenir propriétaire.
Le secteur entre dans une phase de rééquilibrage
Sept métropoles de France virent au rouge à cause d'une baisse des prix au mètre carré. Nous entrons ainsi dans une phase de réequilibrage attendue. Pas de quoi s'alarmer !
-
Lille (-0,4 %) ;
-
Paris (-0,5 %) ;
-
Bordeaux (-0.6 %) ;
-
Lyon (-0,2 %) ;
-
Toulouse (-0,3 %) ;
-
Montpellier (-0,6 %) ;
-
Nice (-0,5 %).
Cette baisse reflète la situation immobilière de ces villes qui se conjugue au bouleversement économique. Malgré cette légère dégradation, on remarque que le marché se stabilise depuis le mois de septembre, ce qui était encore une fois attendu.
Rennes, Strasbourg et Nantes peuvent se féliciter de leur stabilité. Ces grandes villes affichent +0,5 % de hausse des prix au mètre carré. Leur prouesse dérive de leur répartition démographique optimale, de la forte densité de l'emploi et de l'affaiblissement du taux de chômage.
Reims, Clermont-Ferrand et Angers, seuls survivants épargnés par la guerre sanitaire
Reims, Clermont-Ferrand et Angers constituent les trois villes à...
Montpellier : Palavas, Carnon, la Grande-Motte... Vivre au bord de la mer, combi
Toute l’année, au bord de la mer. Voilà qui doit en faire rêver beaucoup. A l’occasion de la 18e édition du Salon de l’immobilier, qui s’installe au Parc Expo de Montpellier, à partir de vendredi, jusqu’à dimanche (10h-19h), 20 Minutes a pris le pouls du marché dans les stations balnéaires du coin, en interrogeant deux professionnels dans ce domaine.
« On vit très bien toute l’année dans un village au bord de la Méditerranée », assure Georges Aoun, le directeur commercial de BLB Immobilier, qui dispose de trois agences situées à Carnon et Palavas-les-flots, à la Grande-Motte et au Grau-du-Roi. « Le nombre d’habitants chute, mais il y a toujours des commerces, des restaurants, des services, et la qualité de vie y est forcément meilleure, en termes d’espace ou de luminosité, notamment. Un pique-nique sur la plage en plein automne, c’est exceptionnel ! »
« Sur de petites surfaces, on retrouve les mêmes prix qu’à Montpellier »
Nicolas Gauthier, responsable de Direct Immo à Palavas-les-flots et Carnon, partage cet enthousiasme. « C’est très agréable d’y vivre hors saison, indique l’agent immobilier. Vous avez plein d’activités nautiques, il y a la pêche, le jet-ski, c’est un petit paradis ! »
Si votre projet est de louer un appartement près de la Grande bleue, cela ne vous coûtera pas vraiment plus cher qu’ailleurs, particulièrement de septembre à juin, même si l’on trouve quelques locations à l’année. « Sur de petites surfaces, on retrouve à peu près les mêmes prix qu’à Montpellier, soit environ 400 à 500 euros par mois, reprend Georges Aoun. Il y a notamment beaucoup d’étudiants qui choisissent cette solution, notamment à Carnon, car c’est proche du tramway. L’été, ils rendent l’appartement, et ce sont les vacanciers qui prennent le relais, en juillet et en août. Un mois de loyer hors saison, c’est à peu près l’équivalent d’une semaine de location en été. »
Si vous souhaitez acheter, en revanche, c’est plus cher qu’ailleurs
Dans les communes du littoral, à Palavas-les-flots ou à Carnon, le marché locatif est composé à 80 % d’appartements, dont environ 60 % de studios et de T2, indique le professionnel. « Les T3 et les T4 sont un peu plus rares », reprend Georges Aoun.
Si vous souhaitez acheter, pour investir, car le rendement locatif est particulièrement séduisant, ou pour vivre sur place, en revanche, c’est un peu plus cher qu’ailleurs, note Nicolas Gauthier. « Palavas-les-flots, par exemple, est l’une des communes les plus chères de l’Hérault, indique l’expert. En moyenne, nous sommes aux alentours de 3.000 euros le m2, et avec une belle vue, une terrasse et un stationnement, environ 4.000 euros. Au bord de la mer, on grimpe à 5.000, pour du neuf en première ligne, 7.000. » A titre de comparaison, à Montpellier, le prix moyen au m2 n’excède pas les 3.000 euros.
Les stations balnéaires ont par ailleurs un point commun qu’il faut connaître en préparant son projet : les résidences sont anciennes, même si des projets sortent de terre ici et là, et bien souvent, il faut prévoir des travaux, notamment en matière d’isolement.
"TINY HOUSE", LA PETITE MAISON EN BOIS QUI FAIT UN CARTON
En cabane, perchée dans les arbres ou en chalet mobile, il y en a pour tous les goûts. La « Tiny House », parfois nommée « micro-maison » - de par sa surface de 15 mètres carrés environ - est un phénomène tout droit venu des Etats-Unis, et qui fait un malheur en France. Du moins à en croire les professionnels du secteur : « Il y a un vrai marché qui émerge. Il y a un vrai mouvement. On a des demandes au quotidien », explique à France TV Info Loïck Boulmot, fabricant qui se targue d'avoir 50 maisons en préparation.
Une maison née après la crise de 2008
C'est en 2008, avec la crise immobilière, que se développe le concept de « Tiny House » aux États-Unis, raconte la chaîne d'informations dans un reportage sur ce sujet. A la suite du scandale des subprimes, beaucoup de foyers n'ont plus été en mesure de rembourser leur crédit, et se sont donc tournés vers ces maisons à bas coût.
Mais hormis son coût très avantageux, de 25 000 euros environ, certains y voient aussi le moyen de se séparer d'une vie trop matérialiste. En France, elles peuvent également être utilisées comme dépendance supplémentaire pour la famille, comme bureau ou maison d'hôtes dans son jardin.
L'essouflement de la construction de logements se confirme en France
En données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (chiffres provisoires), le nombre de logements commencés sur la période avril-juin s'inscrit en recul de 2,8%, après une diminution de 3,6% au premier trimestre. Cette baisse des mises en chantiers s'est manifestée quel que soit le type de logements considéré, qu'il s'agisse des logements individuels, en baisse de 4,9% d'un trimestre sur l'autre, ou des collectifs, en recul de 1,3%.
Parallèlement, les permis de construire se sont également inscrits en baisse, avec un recul 0,6% au deuxième trimestre après une progression de 1,1% sur les trois premiers mois de l'année. Cette diminution du nombre de logements autorisés a été alimentée par une poursuite de la baisse des permis de construire pour les logements individuels, qui ont chuté de 8,8% d'un trimestre sur l'autre, tandis que ceux accordés pour les logements collectifs ont progressé de 5,1%.
Sur les douze mois à fin juin, les mises en chantier affichent encore une progression de 5,2%, à 422.700, mais les permis de construire reculent de 0,7% à 486.600. Après une année record en 2017, le marché de la construction résidentielle montre des signes de ralentissement depuis le début de l'année et "ce tassement devrait se poursuivre en 2018-2019", selon une note de Crédit agricole publiée jeudi.
Une remontée prévue des taux de crédit habitat
Si le "choc d'offre" prévu dans le projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) est favorable à moyen terme, le recentrage graduel sur les zones tendues du prêt à taux zéro (PTZ, prêt aidé par l'Etat pour faciliter l'accession à la propriété des personnes aux revenus modestes) et du dispositif d'aide à l'investissement locatif dit "Pinel", du nom de l'ancienne ministre du Logement Sylvia Pinel, "va réduire les ventes de neuf, en 2018-2019 et plus encore en 2020", rappelle Olivier Eluère, économiste de Crédit Agricole auteur de cette note.
Par ailleurs, l'évolution de la conjoncture, avec une remontée prévue des taux de de crédit habitat, et une hausse en vue des prix des logements "vont entamer peu à peu la capacité d'achat des ménages et rendre les acheteurs plus hésitants et attentistes", observe-t-il. Le projet de loi Elan, qui avait été voté mi-juin par l'Assemblée, a été adopté mercredi en première lecture par le Sénat. Il fera l'objet à la rentrée d'une commission mixte paritaire destinée à tenter de parvenir à un accord des deux chambres sur une version commune du texte.
L’immobilier de luxe toujours au beau fixe
Si la période de confinement a mis en pause le marché de l’immobilier, il a également transformé les attentes des Français. De la verdure, de l’espace, un extérieur… les habitants des grandes villes ont des envies de campagne. C’est pourquoi ils ont été nombreux dès la sortie du confinement à se lancer à la recherche d’un bien en régions.
Comme une envie de vert
« Nous avons observé deux différences majeures dès la mi-mai : un rééquilibrage entre les biens de campagne et ceux de centre-ville et entre les résidences principales et secondaires, commente Benoît Verdet, cofondateur de l’agence Prestant à Biarritz. Les Français redécouvrent l’intérêt d’avoir une résidence secondaire. Ils s’intéressent aussi à la campagne, ce qui est une bonne chose pour la côte basque dont l’ADN est justement la campagne en bord de mer. Nous avons des acquéreurs d’origines diverses : principalement des Parisiens, Bordelais, Toulousains mais aussi des Français de l’étranger, jeunes et à fort pouvoir d’achat. On observe aussi un retour de la clientèle internationale (Suisses, Belges, Danois, Hollandais…) qui était en déperdition depuis 2012 en raison de la compétition fiscale du Portugal et d’autres pays ».
La résidence secondaire, le nouveau must
Même constat en Provence où le groupe Émile Garcin affiche de bons résultats ces derniers mois. « Pendant le confinement, beaucoup de clients ont cherché des locations pour un mois ou deux, à Mougins, Lourmarin, Saint-Tropez, Saint-Rémy de Provence…, remarque Philippe Boulet, directeur d’Émile Garcin Provence. Au final, nous avons largement dépassé le niveau de l’an dernier au niveau des locations saisonnières et des ventes ». La start-up française Le Collectionist, spécialisée dans la location de villas haut-de-gamme a également vu son chiffre d’affaires décoller dès le déconfinement : 6 millions d’euros au mois de juin, soit deux fois son record. Une réussite due exclusivement à la clientèle française, à la recherche de vacances de rêves.
Une clientèle franco-française
Car ce qui caractérise l’immobilier de luxe cette année, c’est l’absence de la clientèle étrangère. La fermeture des frontières a d’ailleurs eu un impact sur le marché de la résidence secondaire sur la Côte d’Azur, selon David Scheffler, président d’Engel & Völkers. « Avant la crise sanitaire, la moitié de nos clients étaient étrangers. Aujourd’hui, nous voyons revenir les Italiens, Suisses, Belges ou Allemands, mais plus du tout d’Américains, d’Anglais, de Scandinaves ou d’acquéreurs du Moyen Orient. Nous constatons aussi un regain d’intérêt des Français pour la résidence secondaire, s’ils peuvent travailler en télétravail par exemple, mais cela ne se transforme pas forcément en transaction ».
A Cannes, le spécialiste de l’immobilier de prestige Zingraf Christie’s International Real Estate a tout de même réalisé de belles ventes parmi lesquelles la seule propriété privée de l’île Sainte Marguerite dont le prix affiché à la vente s’élevait à 45 millions d’euros. « Les affaires vont très bien malgré le fait que les frontières soient encore fermées, souligne Heathcliff Zingraf, directeur associé. Il y a fort à parier qu’elles n’en seront que meilleures lorsqu’elles rouvriront et nous verrons alors apparaître une nouvelle vague d’acquéreurs ».
Un marché à deux vitesses à Paris
A Paris, c’est un marché à deux vitesses qui s’est profilé, selon le type de bien à la vente. « Depuis la mi-mai, nous avons fait une vingtaine de ventes flash (moins de 72h) sur des biens de grande qualité, avec vue sur jardin ou monument, une belle adresse, un extérieur, etc.,...
Le home staging permet-il de vendre votre logement plus cher ?
Non, le home staging permet de vendre votre bien plus vite mais pas plus cher
Contrairement à ce que certaines émissions de télé pourraient le laisser croire, le home staging, s’il permet d’accélérer la vente de votre logement (voire de la déclencher), ne saurait en gonfler le prix. L’idée derrière le home staging, c’est de valoriser un bien en mettant en avant ses points forts (luminosité, caractère, volumes…) de sorte que ses éventuels points faibles soient relégués au second plan. Et vu qu’un achat immobilier se décide dans les 90 premières secondes de la visite, il est essentiel de mettre toutes les chances de votre côté pour faire (très) rapidement bonne impression. Mais encore une fois, le but du home staging n’est pas tant de vendre un logement plus cher que de le vendre rapidement et au bon prix. En clair, si quelqu’un vous affirme le contraire et vous fait miroiter une grosse plus-value, soyez sur vos gardes, surtout s’il vous propose de réaliser des travaux chez vous ou de redécorer votre appartement. En effet, home staging ne rime pas forcément avec travaux pas plus qu’il ne nécessite de racheter des meubles que, de toute façon, vous laisseriez derrière vous et qui ne seraient pas forcément au goût de votre acheteur….
Bon à savoir
Rehausser les atouts d’un bien pour créer le coup de cœur chez les acquéreurs potentiels ne veut pas dire qu’il faille dissimuler ses défauts. Plutôt que de cacher ce qui cloche, faites en sorte que l’attention des visiteurs soit détournée des éventuels travers de votre logement et qu’elle soit attirée par ses points forts.
Dépersonnaliser votre logement pour se démarquer
Qu’on se le dise, un home stagist n’est pas un décorateur. En clair, le home staging ayant pour but de faire en sorte que votre bien séduise un maximum d’acheteurs potentiels, plus la déco sera neutre et épurée, mieux ce sera. Pour aider les visiteurs à se projeter, décrochez le portrait de votre arrière-arrière-grand-mère qui trône au-dessus de votre cheminée et rangez votre banc de musculation dans le garage. Pour qu’ils aient envie de faire une offre « au prix », les futurs acheteurs doivent avoir l'impression de se sentir chez eux, pas chez vous.
Logement : les aspirations des Français ont-elles réellement changé avec la cris
La pandémie reprend de la vigueur partout dans le monde. Les mesures de protection sont renforcées dans de nombreux pays, dont le nôtre et la population redoute un deuxième confinement et une deuxième paralysie de l’activité économique.
Alors revient au cœur des débats notre relation au logement, ce logement dans lequel nous avons dû pendant deux mois vivre sans interruption, jusqu’à en faire notre lieu de travail permanent et la salle de classe de nos enfants lorsqu’ils étaient en âge scolaire, l’espace de tous les loisirs possibles, culturels ou sportifs, dans la limite des possibilités de la technologie et de l’espace...
Dès le confinement, que n’a-t-on entendu sur la prise de conscience des ménages français ! Nous habitions des logements subis, dans des villes subies et nous n'avions de cesse que de quitter collectivement, massivement ces conditions épouvantables. L’envie d'espaces verts, de terrasses, de balcons, d’une pièce de plus pour jouer le rôle de bureau.
On a ainsi prédit un engouement sans précédent pour les zones rurales et les résidences secondaires, appelées à devenir des résidences principales grâce au télétravail. On a imaginé que les cadres et les professions libérales allaient fuir les métropoles pour leur préférer les villes moyennes, qui permette en peu de temps de rejoindre la nature. En outre, on a assimilé les grandes villes à une densité et une promiscuité synonymes de risques sanitaires majorées et de probabilité de contamination accentuée. Dans ces villes en outre, le prix au mètre carré est tellement moindre que dans les métropoles qu’on peut viser des logements plus grands. Au-delà des prédictions, on ne peut malheureusement nier des faits sordides : les violences conjugales ont explosé pendant le confinement dans les logements et des jeunes ont décroché de leur scolarité pour n’avoir plus été suivis et encadrés par des enseignants de métier.
Que reste-t-il de ces devinations ? La réalité du marché en train de se faire et des transactions constatées ne corrobore pas la lame de fond décrite avant le déconfinement ou juste après. Certes, les recherches sur les sites d’annonces de professionnels ou de particuliers se sont davantage tournées vers des biens rêvés, mais à l’arrivée, le marché des métropoles est de loin le plus actif, alors même que l’accalmie sur les prix, dans une période vaches maigres, n’est pas encore totalement sensible. Certes, on voit des maisons dans le fin fond de la Bretagne ou du Béarn ou de l’Aube ou de l’Aude se vendre plus aisément alors qu’elles étaient boudées avant le confinement, et probablement le phénomène va-t-il soutenir leur valeur, quand la crise aurait pu prendre ces biens-là pour premières cibles de l’érosion des prix. On ne note pas non plus une telle pression que les valeurs explosent dans ces belles campagnes...
Dans les zones urbaines, la demande de jardins est plus forte qu’avant, indéniablement, et en première approche, les ménages veulent des logements plus grands.
Passé au tamis du réel, le marché, ou plutôt les marchés territoriaux qui se cachent derrière l’idée théorique d’un unique marché, ressemblent fort à ce qu’ils étaient avant la pandémie. Les évolutions ne sont pas considérables, pour deux raisons : l’argent, la capacité du travail à se réorganiser autour du télétravail et les services. On l’avait publié un peu vite.
L’argent d’abord pose une limite avec laquelle bien peu de ménages peuvent jouer et les exemples qui nous ont été produits par la presse ou les agents immobiliers ne sont pas probants, mettant en scène des acquéreurs de catégories socio-professionnelles privilégiées, capables de rehausser leur budget de 5 ou 10% pour ganger en espace ou en verdissement. On avait oublié aussi que cet idéal d’un travail qu’on fait à distance, sans besoin de rencontre physique avec ses collègues ou son équipe est sans doute lointain, et qu’il faut peut-être juste s’en réjouir : une...
Prix de l'immobilier à Montpellier: Quels sont les quartiers les moins chers et
• Avec 3.269 euros au m², Port-Marianne est le quartier le plus cher.
• C’est la Paillade qui est tout en bas du palmarès, avec 1.583 euros le m².
• La Comédie et la rue Foch ne sont pas les lieux les plus chers de la ville.
En un an, les prix de l’immobilier à Montpellier ont baissé de 0,4 %, selon la plate-forme MeilleursAgents.com, qui rassemble de nombreuses données sur le secteur. C’est peu, mais suffisamment pour s’intéresser d’un peu plus près au marché.
« Cela reste une hausse très légère, indique Thomas Lefebvre, directeur scientifique du site Web. A Montpellier, la tendance est plutôt à la stabilité. Depuis cinq ans, on constate une hausse de 0,2 %. D’une manière générale, le marché français est boosté en ce moment par des taux d’intérêt faibles, qui poussent les ménages à investir dans la pierre. A Montpellier, le problème, c’est sur le front de l’emploi, avec un chômage très fort par rapport à d’autres grandes villes. Or, pour accéder à un crédit, il faut un emploi. »
Une carte coupée en deux
Dans la capitale héraultaise, le prix moyen du m² est de 2.655 euros, tous types de biens confondus. C’est plus qu’à Marseille, où il faut compter 2.484 euros en moyenne, et à peu près autant qu’à Toulouse, où le prix moyen au m² est de 2.674 euros. Dans le détail, pour un appartement, un acheteur devra débourser 2.645 euros en moyenne au m², mais le prix varie entre 1.984 euros et 3.967 euros, en fonction des quartiers.
Pour une maison en revanche, c’est 2.843 euros en moyenne (soit + 7,5 % par rapport aux appartements) et entre 2.132 euros et 4.265 euros en fonction des caractéristiques du bien, évidemment, mais aussi des quartiers. Et un simple coup d’œil à la carte des prix de l’immobilier à Montpellier suffit pour repérer les secteurs les plus prisés : du nord-est au sud-est de la ville, on retrouve les quartiers les plus chers, avec l’Écusson et Port-Marianne en tête de peloton, tandis que du nord-ouest au sud-ouest de la ville, des Hauts-de-Massane jusqu’au secteur de Croix-d’Argent, les biens sont plus abordables.
L’exception Port-Marianne
A Port-Marianne, quartier chic où culmine d’impressionnantes villas sur le toit, il faut compter 3.269 euros le m² en moyenne. Parmi les plus chers, suivent le centre historique (3.162 euros), où les beaux appartements ne manquent pas, les Beaux-Arts (3.077 euros), le Millénaire et Grammont (3.048 euros), puis Boutonnet (3.035 euros).
La Paillade tout en bas du tableau
En dessous de la barre symbolique des 3.000 euros, on retrouve le Plan des Quatre Seigneurs (2.956 euros), Aiguelongue (2.951 euros), Antigone (2.941 euros), les Arceaux (2.903 euros), Hôpitaux-Facultés (2.836 euros), quartier prisé par les étudiants, la gare (2.834 euros), la Pompignane (2.825 euros), les Aiguerelles (2.780 euros), les Aubes (2.647 euros), Gambetta (2.631 euros), puis la Martelle (2.619 euros).
Parmi les quartiers les moins chers, en dessous des 2.500 euros le m² en moyenne, on retrouve le Pas-du-Loup (2.255 euros), Croix-d’Argent (2.481 euros), Saint-Martin (2.394 euros), Figuerolles (2.342 euros), les Cévennes (2.318 euros), Estanove (2.305 euros), Lemasson (2.240 euros), la Chamberte (2.201 euros), Alco (2.155 euros) et Celleneuve (2.103 euros). Les Hauts-de-Massane et la Paillade ferment la marche, avec des prix respectifs de 1.647 euros et 1.583 euros le m² en moyenne pour un bien.
Et la rue la plus chère de la ville est…
Si l’on zoome encore un peu plus, le palmarès des rues les plus chères et les moins chères de Montpellier fait tomber quelques clichés : non, la place de la Comédie (2.957 euros en moyenne) et la rue Foch (3.336 euros en moyenne pour un appartement), qui font pourtant très très mal quand on tombe dessus au Monopoly Montpellier, ne sont pourtant pas les secteurs les plus chers de la ville, selon MeilleursAgents.com.
C’est l’allée des Arts, à Boutonnet, bardée de jolies demeures, qui est en tête des rues les plus chères de la ville, avec 3.510 euros le m² en moyenne. Suivie d’une voisine, l’avenue Bouisson-Bertrand,...
Immobilier neuf : les malfaçons les plus fréquentes et les plus coûteuses
Fissures, infiltrations d’eau, défauts de solidité…
Les malfaçons dans le logement neuf se multiplient depuis une dizaine d’années.
Résultat : les indemnisations au titre de la garantie décennale explosent. Selon le dernier observatoire de l’Agence qualité construction (AQC), les indemnisations au titre de l’assurance dommage ouvrage - souscrite par les promoteurs et sur laquelle s’adosse la garantie décennale - augmentent en moyenne de 6,2% par an, depuis 2009. Au total, le coût des sinistres s’est élevé à 782 millions d’euros en 2018, contre environ 430 millions d’euros en 2008.
Pour quelles raisons le nombre de sinistres augmente-il à ce point ? “C’est d’abord à cause des délais de construction : il faut aller toujours plus vite et réduire le coût de la main d’oeuvre, déplore Thierry Marchand, président de la Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM. On demande aujourd’hui de construire en 6 mois ce qui prenait un an ou un an et demi il y a quelques temps.” Or, face à l’explosion des prix du foncier et la réduction de leur pouvoir d’achat immobilier, les Français ont tendance à sélectionner les devis les moins chers. Quitte à prendre des risques sur la qualité de construction...
En parallèle, de nouveaux défauts apparaissent dans les logements. Ceux-ci sont liés aux évolutions architecturales. Les douches à l’italienne, qui se généralisent dans un souci de confort, mais aussi et surtout d’accessibilité des personnes âgées ou handicapées, font typiquement partie des nouveaux usages générant de nouveaux désordres. “Dans ces salles d’eau, la douche est placée au même niveau que le sol, pour éviter toute dénivellation, détaille Thierry Marchand. Sauf que cela nécessite un système d’évacuation bien spécifique, sans quoi on se retrouve très rapidement avec des soucis d’étanchéité.” Imaginez un carrelage mal posé par dessus et c’est toute la pièce qui est à refaire ! Revêtements de sols, toitures, fondations, fenêtres…
Dans son “Flop 10” 2020, l’observatoire de la qualité de la construction répertorie les malfaçons les plus fréquentes et les plus coûteuses.
Spécial construction : Faire construire dans le Gard et l’Hérault
Si le Gard et l’Hérault jouissent tous deux d’un climat clément, dans une région dynamique et facilement accessible grâce au TGV, il existe une différence en termes de foncier entre les deux départements. Les prix sont plus élevés dans l’Hérault que dans le Gard. « Les primo-accédants ont tendance à s’éloigner de Montpellier, pour aller vers Béziers ou le Gard, pour des questions de budget. On peut y obtenir des terrains nettement plus grands, avec un cadre de vie tout aussi agréable », analyse José Modesto, gérant de Maison AJ Bois.
Micro-marché à Montpellier
à Montpellier en effet, les prix se sont envolés au cours des quinze dernières années. « La grande couronne constitue un marché assez atypique, où le foncier est onéreux. En sortant de la métropole, on retrouve des zones moins tendues, qui offrent des prix semblables au reste des régions », constate Henri Leclercq, de Maisons Claude Rizzon. Castelnau, Castries, ou Baillargues drainent ainsi une population de secundo, voire tertioaccédants, souvent pour une dernière opération immobilière.
Budget global
Ici plus qu’ailleurs, c’est l’offre foncière qui définit le budget, poursuit Henri Leclercq : « Dans la première couronne de Montpellier, à Castelnau ou Le Crès, certains terrains de 400 ou 450 m² peuvent atteindre 200 000 euros. Avec une maison construite à 180 000 ou 200 000 euros, le budget global tourne autour de 400 000 euros. »
Gard plus linéaire
Dans le Gard, même si Nîmes coûte plus cher, l’offre foncière propose des prix moins disparates d’une ville à l’autre. « Dans le Gard, il est aisé de trouver un terrain à 100 000 ou 120 000 euros. Avec une maison à 150 000 euros, le budget global peut se situer en dessous de 300 000 euros, voire en dessous de 200 000 euros pour certains primo-accédants », conclut Henri Leclercq. Quelques niches existent cependant dans le département, selon Olivier Martin, de Mas Provence : « Notamment Uzès, où les prix sont plus élévées. La réforme du PLU à Nîmes entraîne aussi la mise à disposition de nombreux terrains sur le marché. »
Demandes principales
Niveau design, la demande est au contemporain revisité, mêlant tuiles méditerranéennes et toitures plates. « La tendance est lourde sur le néocontemporain, un mélange entre toit tuile et toit terrasse. Pour du toit terrasse partout, l’assiette budgétaire est nettement supé- rieure », détaille Anthony Zedet, de Nimazur. « Un phénomène d’autant plus accentué dans l’Hérault, qui offre davantage de liberté architecturale », constate Olivier Martin, de Mas Provence, qui ajoute : « Le Gard reste plus traditionaliste, l’architecture y est réglementée dans des secteurs comme Uzès. »
Environnement
Depuis la RT 2012, toujours en vigueur, les demandes sur l’isolation sont toujours croissantes. La question environnementale est ainsi au cœur du projet de nombreux constructeurs. Chez Ami Bois, la spécialité, c’est la maison à ossature en bois, explique José Modesto : « Nous revendiquons une sensibilité et une conception environnementales : des chantiers propres, des solutions fiables et raisonnées, pour une maison propre et écologiquement responsable. De deux à quatre maisons sortent tous les mois de terre dans la région. » Mas Provence, enseigne reconnue dans le segment du milieu et du haut de gamme, propose une conception bioclimatique pour des maisons personnalisées. « Dans ces secteurs, notre produit moyen se situe autour de 135 m² habitables, pour un panier supérieur à 200 000 euros la construction », précise Olivier Martin.
Bilan
Par ailleurs, Henri Leclercq, président départemental 34 Hérault du syndicat professionnel Les Constructeurs et Aménageurs de la FFB, constate une situation au beau fixe sur le marché de la construction individuelle dans le secteur : « Les chiffres sont positifs, après un petit coup d’arrêt en avril, sans doute lié aux élections. Nous sommes à nouveau dans une...
Rentrée scolaire : 3 conseils pour trouver un logement étudiant dans les temps !
Votre enfant a validé ses vœux sur Parcoursup ? Il est grand temps de lui trouver une location ! Et s'il cherche encore une formation mieux vaut se montrer hyper réactif pour trouver un logement dans les temps une fois sa candidature pour la formation acceptée...
"L'année dernière mon fils a été accepté en dernière minute dans une école à Rouen à plus deux heures de notre domicile. Nous nous sommes donc précipités pour chercher un logement pour qu'il puisse faire sa rentrée dans les temps...", se souvient Sébastien, père d'un étudiant. “C’était un peu expéditif mais ce sont les joies de Parcoursup ! Finalement, nous lui avons trouvé assez rapidement un petit studio près de l'école", poursuit-il. Parents ou étudiants, voici quelques conseils pour trouver un logement pour la rentrée.
Vérifiez les aides au logement auxquelles vous êtes éligibles
De nombreuses aides au logement existent : l'APL, l'avance LOCA-PASS ou encore la garantie VISALE. Des aides financières précieuses qui peuvent prendre en charge une partie du loyer ou l'intégralité du dépôt de garantie.
L'APL pour la location de votre enfant
L'APL peut être versée en fonction des ressources et du montant du loyer. Et si le locataire est mineur, il peut la percevoir à condition que le bail soit signé ou co-signé par les parents. Pour connaître le montant de votre aide, vous pouvez effectuer une simulation sur le site de la CAF.
La garantie VISALE
La garantie VISALE est une aide dédiée aux locataires qui n'ont pas de garant. Cette garantie rassure le propriétaire sur la solvabilité du locataire.
L'avance LOCA-PASS d'Action Logement
L'avance LOCA-PASS permet aux étudiants de prendre en charge le dépôt de garantie dans la limite de 1 200 euros. Somme qu'ils devront rembourser, sans payer d'intérêts à l'organisme prêteur (Action Logement).
Préparez le dossier de location en amont
La liste des documents à fournir au propriétaire est longue. Un décret l'encadre pour le locataire et sa caution. Il ne peut donc pas demander n'importe quel document justificatif.
Le bon conseil est de préparer tous ces documents et de constituer votre dossier avant de faire vos visites, de l'imprimer ou de l'avoir sur une clé USB. La réactivité est essentielle, surtout dans les villes au marché locatif tendu.
Bien choisir le type de location
Colocation, chambre chez l'habitant, location nue ou meublée, autant de choix s'offrent à vous. Et si le montant du loyer est évidemment un des éléments les plus importants pour choisir, la localisation et l'environnement doivent retenir toute votre attention. Plusieurs sites peuvent vous aider à trouver une coloc à l'instar de LocService.fr, Appartager.com ou encore Roomlala.fr.
Les CROUS
Avec le CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) de votre ville, vous pourrez trouver des logements à la location : en résidence universitaire ou chez un particulier. Retrouvez-les sur le site Lokaviz.fr.
La colocation
De nombreux étudiants optent pour la colocation. Moins chère qu'une location classique, cette option permet de partager le logement (et les charges) avec d'autres locataires.
Mais avant de se lancer dans une colocation, mieux vaut s'assurer que les modes de vie de chacun s'accordent : fêtards, fumeurs, maniaques... et que les règles de la colocation conviennent à chacun.
Location nue ou meublée
D'autres s'orientent vers la location d'un appartement de type studio lorsqu'ils sont seuls et de type T2 lorsqu'ils sont en couple. Et là encore, deux options se présentent : la location nue ou la location meublée. La première option induit des frais liés à l'achat de meubles ou d'appareils électroménagers, la seconde permet d'avoir un logement clé en main.
La durée minimale du bail classique est en outre plus longue (3 ans) que celle d'un bail de location en meublé qui est généralement d'un an reconductible. Toutefois, il est possible de rompre le bail avec un préavis de 1 ou 3 mois selon les cas et les villes, les zones tendues notamment.
C'est l'option retenue par Léa, étudiante à l'EDHEC, qui a...
À Montpellier, deux étudiants seront les cobayes d’un appartement 100% connecté
Vous êtes étudiant à la recherche d’un logement ? Imaginez vivre gratuitement dans un appartement F5 entièrement équipé, gratuitement, durant toute l’année scolaire… La seule condition : accepter que tous vos faits et gestes soient filmés et analysés.
Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle émission de télé-réalité mais bien d’un programme de recherche scientifique, baptisé HUT ("Human at home project"), sur la façon dont nous vivrons demain, entourés d’objets connectés.
Pour mener ce projet grandeur nature, l’équipe de 12 laboratoires et 6 entreprises propose à deux étudiants de vivre pendant un an dans un appartement montpelliérain truffé de capteurs. Analyse des mouvements, de l’humidité, de la température, des ouvertures et fermetures de portes, de l’utilisation des électroménagers…
La moindre parcelle de la vie de ces deux cobayes sera mesurée de manière à étudier la façon dont nous interagissons avec les appareils connectés, de s’interroger sur leur utilité réelle, de voir si ces derniers modifient nos comportements mais surtout de mesurer leur impact sur notre bien-être.
"UNE APPROCHE GLOBALE CENTRÉE SUR L’HUMAIN"
Ce programme de recherche, en partenariat avec la métropole de Montpellier et le CNRS, est mené par une soixantaine de spécialistes multidisciplinaires : spécialisés dans l’informatique, le droit, le langage, la santé, l’architecture, les systèmes intelligents…
Ils chercheront à répondre à des interrogations relatives à l’habitat du XXIe siècle : comment protéger nos données personnelles dans une maison 100 % connectée ? Quelles sont les conditions liées au bien-être des habitants d’un logement intelligent ? À quel point les objets connectés peuvent-ils être intrusifs ? Où se trouve la limite de l’acceptable ?
Un "bouton d’arrêt d’urgence" a été installé dans l’appartement. De cette façon, si un des étudiants craque et veut déconnecter, il lui suffira de l’actionner. Ce dernier permettra aux scientifiques de mieux appréhender les limites de la relation entre l’humain et les objets connectés.
Une demande d’autorisation a été faite à la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) et l’expérience sera encadrée par un comité d’éthique. Tous les jours, les deux habitants devront répondre à un questionnaire relatif à leurs ressentis et leur bien-être au sein de ce logement atypique.
C’est la première fois qu’une telle expérience est menée sur le long terme et dans de réelles conditions de vie. Le projet devrait durer au moins trois ans, avec deux nouveaux colocataires chaque année. Les deux premiers étudiants emménageront à la rentrée de septembre 2018 pour une année 100 % connectée.
Impôts : un abattement supplémentaire de 100.000 euros sur les donations
La mesure devrait réjouir ceux qui veulent transmettre leur patrimoine dans de bonnes conditions. Issue d'un compromis entre les députés et les sénateurs et inclue dans les entrailles du troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020 - qui devait être adopté définitivement jeudi soir -, elle remet au goût du jour les donations, pour peu qu'elles contribuent à dynamiser le tissu de PME ou encore à accélérer la transition énergétique en matière de logement. L'épargne accumulée par les ménages pendant la période de confinement pourrait ainsi être injectée directement dans l'économie et faire un saut de génération.
Dons de somme d'argent
Jusqu'à 100.000 euros, les dons de sommes d'argent à un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant (ou, à défaut d'une telle descendance, un neveu ou une nièce) seront exonérés temporairement de droits de mutation à titre gratuit. Les conditions ? Ce don doit être effectué en pleine propriété et affecté à la création ou au développement d'une entreprise de moins de 50 salariés dont la direction est assurée par le bénéficiaire du don.
Ce dispositif, adopté et codifié sous l'article 790 A bis du code général des impôts, exige notamment que l'entreprise en question exerce son activité depuis moins de cinq ans, qu'elle n'ait pas encore distribué de bénéfices et ne soit pas issue d'une concentration.
Le coup de pouce n'est pas uniquement destiné aux entrepreneurs. La même exonération est prévue sous condition d'affectation à la construction de sa résidence principale ou à des travaux de rénovation énergétique. Il s'agit de travaux et dépenses éligibles au dispositif MaPrimeRénov pour la rénovation énergétique des logements, réservé aux propriétaires et qui concerne uniquement l'habitation principale.
La mesure est assortie de clauses anti-abus visant principalement à éviter le cumul avec d'autres avantages fiscaux (réduction d'impôt Madelin, CITE, MaPrimeRénov, etc.). Et la somme des donations ne peut excéder 100.000 euros, même si elles concernent des personnes différentes.
Ces dispositifs s'ajoutent à l'abattement de 100.000 euros déjà en place en pour les héritiers en ligne directe. Pour mémoire, en 2012, l'abattement applicable en ligne directe est passé de 159.325 euros à 100.000 euros, alors que le délai du rapport fiscal a été augmenté de dix à quinze ans.
Dons familiaux
En plus de ce mécanisme, un dispositif spécifique est prévu pour les dons familiaux. II sont exonérés à hauteur de 31.865 euros par bénéficiaire tous les quinze ans. Mais cette exonération ne concerne que les dons en argent, consentis avant les quatre-vingts ans du donateur à un bénéficiaire majeur.
Impôts : l'épineuse question de la résidence principale
Les gérants de patrimoine proposent d'alléger les impôts pour relancer l'économie
Crédits d'impôt
Outre les mesures concernant les droits de mutation, la commission mixte paritaire a retenu plusieurs dispositifs créant ou prorogeant des crédits d'impôt. Ainsi, le crédit d'impôt pour l'investissement en Corse (CIIC), qui permet aux PME investissant sur l'île de bénéficier d'une remise de 20 à 30 % grâce à un crédit d'impôt, va être prolongé jusqu'au 31 décembre 2023, soit 3 ans de plus que prévu. Enfin, la commission améliore le crédit d'impôt pour...
Veuf(ve), pouvez-vous vendre le logement sans l’accord de vos enfants ?
L’indivision et le démembrement de propriété : l’accord de tous est nécessaire
Au décès d’une personne, le conjoint survivant recueille à son choix l’usufruit de la totalité des biens immobiliers ou la pleine propriété du quart des biens. Les enfants issus des deux époux recueillent le reste.
• Si vous optez pour le quart des biens en pleine propriété, vos enfants recueillent les ¾ en pleine propriété. Vous serez donc co-indivisaire. La vente d’un bien en indivision nécessite l’accord de tous les indivisaires.
• Si vous optez pour la totalité des biens en usufruit, vos enfants en seront nus propriétaires et vous serez usufruitier. C’est ce qu’on appelle un démembrement de propriété. Pour vendre le bien, il sera impératif d’obtenir l’accord de vos enfants.
Bon à savoir
Lorsqu’un indivisaire fait obstacle à la vente du bien indivis, une procédure de vente forcée devant le tribunal de grande instance est possible. En matière de démembrement de propriété, il n’existe pas de procédure de vente forcée comme en matière d’indivision.
Attention à ne pas oublier un héritier lors de la succession !
Si un héritier a été oublié dans le partage successoral, celui-ci peut être annulé. L’héritier lésé dispose, en effet, de ce que l’on appelle une action en complément de parts. Ayant été oublié dans le partage, il n’a pas obtenu la part à laquelle il aurait pu prétendre, et dispose donc de la possibilité de faire annuler le partage afin de percevoir sa part.
Références juridiques
• Articles 815-5 et 815-5-1 du code civil
• Article 887 du code civil
Comptoir Immobilier de France s'étend et se diversifie
Basé à Vergèze (Gard), Comptoir Immobilier de France, spécialiste des transactions (neuf, ancien, Vefa, terrains…), compte se diversifier dans la gestion et la promotion immobilière (maisons et petits programmes) en 2021. Le réseau de 17 agences immobilières entend par ailleurs s'étendre en Isère.
L'une des forces de la PME : le niveau d'expertise juridique et commercial des agents commerciaux, avec pas moins de 35 jours de formation par an. « Nous avons une forte valeur ajoutée, explique Sébastien Arsac, 34 ans, qui a créé sa société en 2012, tout juste âgé de 26 ans. Depuis trois ans, nous avons vendu parmi les biens les plus chers dans notre zone », qui couvre la région parisienne et un grand triangle, au sud, délimité par la Costa Brava en Espagne, l'Ardèche et la Corse.
Marché dynamique, mais complexe
L'écart entre prix estimés des biens par les acheteurs et les vendeurs s'accroît depuis la crise sanitaire, d'après lui. « L'acheteur veut faire baisser les prix d'environ 20 %, du fait de la situation actuelle, et en misant sur une plus-value future lors d'une revente du bien. Le vendeur n'est prêt à consentir que 5 % de remise en moyenne. Chacun joue la carte de la sécurité. Il y a beaucoup de visites, mais cet écart rend le marché complexe. »
Comptoir Immobilier de France réalise un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros. L'entreprise est arrivée en tête, en 2017 des Champions de la croissance (Les Echos/Statista), dans la catégorie Immobilier, sur la période 2012-2015, avec une croissance annuelle moyenne de 146 %. L'entreprise emploie 120 collaborateurs indépendants et 15 permanents. Elle revendique 650 transactions par an et 1.600 biens en publicité.
Hubert Vialatte (Correspondant à Montpellier)